La fin d'une époque, l'aube d'une nouvelle

Bien des années avaient passé depuis que Xiarsès était apparu un beau matin dans les plaines enneigées du Rovanak.
Perché sur son cheval il contemplait les terres qui étaient devenus les siennes, repensant à tout ceux qu'il avait fait et ce qu'il aurait du faire. Tout comme la mort qui s'approchait de lui un peu plus chaque jour, la mélancolie s'emparait chaque instant un peu plus de son âme. L'idée d'avoir complètement gâché sa vie le poursuivait, seul le fait de savoir qu'il avait rencontrer nombre d'hommes et femmes qu'il appelait ses amis l'apaisait. Mais il avait été un fléaux pour son peuple, passant le plus clair de son temps or de ses terres pour échapper à un destin qui n'était pas le sien, lui l'avait compris mais son peuple non.
Depuis quelque temps son peuple le désavoué, tout comme le sinheim. Tous attendaient qu'il les ramènent vers leur terre natale perdu depuis des siècles, chose qu'il n'avait jamais réussit faute de volonté.

Xiarsès repensa à toutes ses années, ses longues errances sur les chemins et sa chute de plus en plus importante dans l'alcool. Il n'avait jamais était un bon guide pour son peuple et maintenant que l'heure de sa mort approchait à grand pas, il était heureux de pouvoir se débarrasser du fardeau du commandement.

- Est ce que tout est prêt Malbruc ?

- Oui, keltak est partit la chercher, elle devrait être ici dans quelques lunes. Mais je doute que le sinheim et le peuple valide cela, tu a fait de nombreux dégâts, notamment à cause de ta passivité et ton amour de la paix.

- Je suis le sharn et ma parole est force de loi, on me la répété à de nombreuses reprises, mon choix sera respecté. De plus, la prophétie qui pèse sur ma tribus cours toujours, elle implique que seul le dernier membre de ma tribu puisse la réussir, et cela n'est plus le cas pour moi depuis des années déjà. Bien rentrons maintenant, j'ai besoin de repos et de chaleur, le froid et la vieillesse sont incompatibles à mon age.

Il ponctua la fin de ses paroles en donnant un coup dans les flancs de son cheval qui suivit alors les ordres de son maitre et s'élança vers Dakiir.

[trois lunes plus tard]

La nuit froide et sombre encadrait Dakkir, le silence régnait en maitre dans les rues de la ville sauf dans le quartier des tavernes situés au alentours du port. Les marins seul faisaient la fête en savourant les plaisirs d'être à quais dans des cruches de vin ou les bras des nombreuses prostitués. Les gardes eux erraient dans les rues pour la protection des habitants, à la recherche des nombreux voleurs et coupe jarret, les mécréants de la nuit.

Assis devant son bureau Xiarsès contemplait son verre de vin tout en revoyant ses plans. L'alcool embuait sont esprit, il ne savait plus si la personne qu'il avait choisi pour le remplacer serait admise par son peuple et surtout par les chefs des tribus, ceux qui composaient le sinheim, l'organe dominant le royaume après lui. Seul eux pouvaient s'opposer à sa décision.

Après avoir porté son verre à ses lèvres il le vida d'un trait avant de s'en resservir un autre. Il compris qu'il n'avait pas beaucoup d'alternative, le lendemain matin il devrait réunir le sinheim pour leur parler du futur de leur royaume.

...

Tapi dans les couloirs vides de la forteresse un homme avançait à pas feutrés sans un bruit, la nuit était sa maitresse et sont outil de travail. Arpentant les couloirs comme si il les connaissait par coeur, il s'approchait tranquillement de son but, évitant les gardes qui veiller à la sécurité des lieux.

Il arriva au pied des escaliers montant vers le bureau de sa cible, des sentiments contradictoire s'éveiller en lui, il devait supprimer celui sur qui son peuple avait fondé de grand espoirs. D'un coté il était heureux de se débarrasser de lui, il n'avait jamais était un bon dirigeant, mais le peuple l'aimait tout de même et lui aussi. Une fois arrivé devant la porte il rejeta ses pensées et se concentra sur sa mission, il sortit son couteau et mis une main sur la porte qu'il ouvrit doucement pour ne pas faire de bruit.

Dès qu'il put, il jeta un coup d'oeil à l'intérieur, sa cible était à la fenêtre du cabinet. Il pénétra dans la pièce et avança prudemment vers lui, il était un être dangereux et devait faire attention. Le sharn ne semblait pas l'avoir entendu venir, il serra un peu plus fort la poignée de sa dague et élança son bras une fois à porte.
La lame vola dans les aires pour pénétrer entres les cottes de la cible tandis que l'autre main se posait sur la bouche pour étouffer tout cris.

...

Xiarsès était installé à la fenêtre de son bureau avec sa carafe de vin et son verre pour contempler la ville qui l'avait accueillit. Un flash de lumière passa devant ses yeux tandis qu'une douleur atroce comprimait son cerveau. Il entendit des voix qui le prévinrent du danger et il se vit à travers les yeux d'une autre personne, il vit la lame voler vers son corps et la vit pénétrer tout comme il ressentit la douleur dans sa chair. Le choc rompit le lien qu'il avait eu avec son agresseur, il voulait crier mais une main empêchait les sons de sortir de sa gorge. Puis il vit la lame passer devant ses yeux tandis qu'elle amorcer une descente vers un autre partit de son corps. Il la sentit pénétrer dans sa chair une nouvelle fois finissant sa course dans son coeur.

Xiarsès avait compris depuis longtemps que sa mort arrivait à grand pas, il ne la voyait pas aussi rapide et douloureuse. Du sang emplissait sa bouche mais refusait de sortir à cause de la main de l'assassin. Sa pensée fut que cela arrivait un jour trop tôt, qu'il aurait du parler au conseil plus tôt, puis son esprit se tourna vers celle qu'il avait aimé toute sa vie, il allait rejoindre sa bien aimée Marania dans la mort. Ses yeux était lourd et le froid l'envahit, s'incrustant dans chaque parcelle de son être. Il eut un dernier soupir avant de sombrer dans l'inconnu.

L'assassin sentit la mort du Sharn, un fois celle ci venu, il lâcha le corps qui s'effondra par terre, il essuya sa dague sur le cadavre et partit sa besogne accomplit.

Malbruc était dans la salle du conseil du sinheim, face à lui quatre chefs de clans affichaient des visages assombris et heureux, seul le représentant du dernier semblait véritablement triste. C'était Malbruc qui avait trouvé le cadavre de Xiarsès alors que l'aube pointait à peine sur la ville. Il avait un message urgent à lui faire parvenir et ne l'ayant pas trouvé dans sa chambre il avait su qu'il était dans son bureau, mais il était tombé sur un cadavre. L'alerte avait été donner et les recherches de l'assassin avait débuté, mais le corps était froid, cela faisait quelques heures que le dirigeant du Rovanak était mort.

Une lutte avait commencer à peine la réunion débutait, les chefs des tribus s'évertuaient tous à faire valoir leur droit au commandement. Tous voulaient monter sur le siège du Sar, le dirigeant du conseil, pour gouverner le royaume. Maintenant que le Sharn était mort, le sinheim reprenait le pouvoir et avec lui les luttes entre les tribus, la faible unification du royaume était en péril.

La question quand à la recherche de l'assassin avait été très vite écarté pour laisser place à celle du nouveau dirigeant. Depuis deux heures déjà les chefs s'attaquaient verbalement.

- Il nous faut choisir au plus vite un dirigeant, notre conseil doit avoir un chef et le royaume aussi.

- Tu veut dire que nous devons de choisir Kjarl ? Tu a droit à cette place dans ce conseil grâce à tes méfaits, tout le monde sait que tu a écarté tout tes rivaux en les faisant disparaître. Peut être est tu celui qui à commandité le meurtre. Toi et ta pitoyable tribus n'êtes rien.

- du calme messieurs, nous avons d'autres questions plus importantes...

- Taisez vous Malbruc, vous n'avez pas la place dans ce conseil, vous n'êtes pas un chef et votre tribus vous à rejetés le fol.

- Certes, mais j'étais aussi le conseiller de Xiarsès et en temps que cela, je dois vous dire qu'il avait prit ses dispositions pour élire un nouveau chef à sa place.

A l'annonce de cette éventualité les chefs crièrent au scandale, nul ne pouvait remplacer le sharn car il était unique, les prophéties avaient annoncé sa venue. Et il était arrivé pour guidé son peuple, seul le dernier représentant de sa tribu pouvait le remplacer, or il était lui même le dernier.

- sachez messieurs que même si vos paroles sont censées elle ne sont pas exactes et fondées, il y a quel...

- Suffit misérable fou, même si le Sharn à choisit un héritier cela ne peut être accepter par le conseil. Maintenant quitter cette salle et cette forteresse, vous n'êtes plus le bienvenue ici.

Malbruc écarquilla les yeux suite à ses paroles, avant même qu'il n'ait pu dire un mot, deux mains se refermer sur ses bras et le poussaient vers la sortie. Il fut jeté hors de la salle du conseil avec une grande force, si bien qu'il tomba en avant.

Une fois debout il décida de partir réunir ses affaires pour quitter la forteresse le plus vite possible, mais avant cela il avait des papiers à récupérer dans le bureau de Xiarsès

Deux lunes étaient passé depuis que Malbruc avait été jeter hors de la forteresse, il s'était réfugié en ville dans le quartier du port, attendant l'arrivée du navire de Keltak, seul chef de tribus absent de la capitale. Malbruc attendait surtout la cargaison de Keltak, il était impatient de retourner dans la forteresse pour remettre les choses en ordres. Le conseil était en détruire l'unification qui existait depuis peu entre toutes les tribus, une guerre civile était sur le point d'éclater.

Un coup résonna sur la porte de la chambre de Malbruc, il l'ouvrit et un jeune homme lui tendit un papier sur lequel quelques mots avaient été griffonné. Keltak venait d'arriver au port. Malbruc sortit et partit à grande vitesse en direction du port.

Une fois arriver il reconnu le navire qu'il attendait et monta à bord, un matelot l'amena dans la cabine du capitaine, Keltak y était en compagnie de ses officiers de bord ainsi qu'une jeune fille aux cheveux noirs.

- Bienvenue à bord de mon navire le fol, je vois que votre service de renseignement est performant, nous n'avons accoster qu'il y a une demi heure et vous voilà. Peut être nous direz vous pourquoi un drapeau noir flotte au dessus de la forteresse.

- Xiarsès est mort, le conseil domine la ville et les esprits de tous s'échauffent.

Malbruc commença alors à expliquer les évènements survenu depuis deux lunes et ce qu'il devait faire pour restaurer le royaume. La discussion dura longtemps, jusque fort tard dans la nuit.

- Bien, nous irons tout les trois dès demain à la rencontre du sinheim, ils doivent m'attendre pour élire le Sar, mais à la place nous mettrons cette petite à la tête du royaume. Le conseil devra s'y résoudre, nous avons les documents prouvant qui elle est, et si cela ne suffit pas j'ai assez de navire et d'hommes ici pour prendre la ville en son nom.

- J'espère que nous n'arriverons pas à cette extrémité Keltak, nous devrions tous dormir pour être prêt demain pour notre rencontre avec le sinheim.

...

Salnia dormit peu cette nuit la, elle appréhendait la rencontre avec le sinheim, ses hommes refuseraient de se soumettre devant une femme. Seul Keltak lui apporterait son soutien, et il n'était que l'un des cinq chefs des tribus, les autres aspiraient à dominer tout le royaume pour le bien de leur tribus.
Au matin Malbruc vint la chercher dans sa cabine pour l'emmener vers le conseil des cinq, pour que celle ci puisse prendre en main son destin.

Debout devant le bureau, Salnia regardait les plans de Dakkir que Malbruc et Keltak avaient étalé sur la table. Les deux hommes discutaient avec les généraux de tribu des Kaib’hokani. Ils étaient en train de parler du plan d'attaque de la ville, tout ne c'était pas passé comme il l'avaient voulu.

Salnia se rappela sa rencontre avec le Sinheim, Keltak était entré dans la salle du conseil suivit par Malbruc et Salnia, les quatre chefs des tribus c'étaient opposé à leur entré mais la voix forte de Keltak avait amené le calme. Avait alors débuté les discutions.

- Pourquoi est tu ici skalvtar ? Nous t'avons promis le gibet si tu revenais en ses lieux.

- Il est sous ma protection, ainsi que la jeune fille ici présente. Celui qui osera les touché devra en répondre devant moi.

- Ils n'ont rien à faire dans la salle du conseil, toi seul à le droit d'être ici. D'ailleurs maintenant que tu est la, nous allons enfin pouvoir élire le futur Sar. Nous devons fixer une date pour le vote, le temps que ton représentant te mette au parfum.

- Il n'y aura pas de vote, s'exprima Keltak, j'ai ramené des îles de Delnok la personne qui doit maintenant nous diriger. Ainsi Xiarsès l'avait décidé.

- Cela ne se peut, le Sharn est mort et nul ne peut le remplacer.

Malbruc n'avait pas encore dit mot, il avait attendu ce moment pour prendre la parole.

- cela est fort possible messieurs, comme vous le savez tous, Xiarsès était attendu par notre peuple depuis des siècles, il était écrit qu'il arriverait un jour depuis Ashal et qu'il serait alors notre chef. Cela est arrivé comme vous le savez. Mais la prophétie annonce aussi que ce sera le dernier descendant de la sixième tribu qui nous ramènera en Ashal. Tout le monde à cru que Xiarsès et donc qu'il était l'élu.
Or, il y a vingt ans, sa fille est venue au monde, celle la même qui est aujourd'hui à coté de moi et qui est alors la dernière membre de sa tribu. Elle seule peut conduire notre peuple.

Tout avait alors basculé, Les hommes présent dans la salle avaient tenté de mettre fin prématurément à la vue de Salnia, Keltak et Malbruc avaient réussit à la faire sortir in extrémis de la salle. Des injures et promesses de mort avaient fusé de tout coté, les deux parties en étaient venus aux mains. Et maintenant, Salnia les voyaient sortir les armes, le fer allait parler.

...

Deux jours après l'altercation dans la salle du conseil, les marins de Keltak avaient propagé la rumeur comme quoi le Sharn xiarsès avait eu une fille, et que celle ci, en vertu du fait qu'elle était la dernière membre de sa tribu, réclamait un poste lui revenant de droit selon les écrits. Le peupla avait d'abord était contre cette idée, voyant le début d'une monarchie héréditaire pointé son nez. Mais tous était d'accord sur un point, cela permettrait à tous de vivre dans la tranquillité, voilà des années que les tribus n'étaient plus constamment en guerre, et cela était du au sharn. Et puis, tous avaient aimé la mère de cette enfant, ils pensaient qu'elle serait surement aussi bonne pour son peuple que l'avait été sa mère.

Ainsi le peuple de Dakiir commença à se faire à l'idée que salnia pouvait endossé le poste de feu son père, et se rangea à ses cotés non sans s'attirer les foudres du sinheim qui lui ne la voulait que voir six pieds sous terre.

Une semaine avait passé, la tension dans Dakiir augmentait sans cesse entre les partisans de toute les factions. En plus de s'être ligué contre salnia, les membres du Sihneim, sauf Keltak, continuer leur propres guerre entre eux pour acquérir le siège du Sar. Les habitants de Dakiir n'y comprenaient plus rien.

Malbruc lui était aux anges, tout ce passer pour le mieux. Fatigué des querelles intestinales entre le conseil, le peuple soutenait Salnia et ne tenterait rien contre elles, des membres de toute les tribus étaient derrières elles, seul les dirigeants étaient en face, avec quelques misérables forces. Il décida ainsi de passer à la seconde phase de leur plan.

...

L'assaut débuta alors que le jour n'était pas encore la, les hommes de Keltak on envahit le forteresse ou était les membres du sinheim. La résistance fut peu prononcé, en une heure à peine la moitié des lieux était sous le contrôle des envahisseurs. Le brouhaha fait par l'attaque avait attiré de nombreux badauds aux alentours de la forteresse, tous venaient aux nouvelles, tous attendaient de voir le vainqueur de cette lutte, Salnia ou le Sinheim.

Elle était dans la salle du conseil avec ses généraux du jour, ils faisaient un constat de l'attaque et attendaient des nouvelles concernant les chefs des tribus. Plusieurs soldats faisaient le va et viens pour apporter les nouvelles.

- Où sont ils Keltak ? Je veux savoir ou ses chiens se sont réfugiés

- Ils sont actuellement dans l'aile nord de la citadelle, nos hommes n'arriverons pas à les avoirs avant plusieurs heures. Ils ont mit de nombreuses barricades un peu partout et leurs archers nous tiennent à distance dans les couloirs.

- Y a t'il un autre moyen pour les déloger, un autre passage ?

- Non, ils s'attendaient à une attaque de ce genre et ont jugulé toutes les issues, ils on fait un véritable blocus que nous devons obligatoirement forcés. Nous allons perdre de nombreux hommes dans cette bataille.

- Rah, je vais les faire étriper pour cela. Je veut que leurs têtes finissent au bout d'une pique avant la nuit. Tu m'entends Keltak, ce soir je veut pouvoir contempler leurs têtes.

Nombreux furent les hommes qui furent choquer par ses paroles, mais ils avaient tous choisit leur camp, certains se demandant si il ne c'étaient pas légèrement trompé. Mais après tout elle avait été élever par les Kaib’hokani, et leur pitié légendaire pour leurs ennemis était connu pour être inexistante.

Les combats se succédèrent pendant toute la journée, d'heure en heure salnia à la tête de ses hommes grappillait du terrain, le sinheim lui reculait sans cesse. Les couloirs de la citadelle n'était plus que désolation, les cadavres pullulaient de partout dans l'aile nord. Le sol n'était plus qu'une immense mare de sang, les râles des blessés se répercutaient sur la pierre, on aurait dit que l'enfer lui même venait de s'installer en ses lieux.

La lumière commençait à décliner au dehors quand la dernière barricade céda devant les envahisseurs, une marée humaine se pressa dans les dernières salles ou le carnage atteint son paroxysme, tout les soldats adverses furent massacrés, mêmes si ceux ci avaient déposés leurs armes. Seul les chefs et les personnages les plus important furent épargnés et prisonniers.


Salnia retira son épée du corps d'un soldat, celui ci devait être encore plus jeune qu'elle, elle avait vu son désespoir et l'incompréhension dans ses yeux quand elle avait fait pénétré son arme dans la cage thoracique. Nul ressentiment ne lui vint à l'égard de son geste, le jeune homme avait déposé ses armes et s'attendait à être prisonnier, non à finir embroché. Elle entendit des bruits de pas derrière elle tandis qu'elle promenait son regard sur la pièce. Elle reconnu la voix de Keltak dès les premières intonations.


- Il n'y a que trois chefs de tribus, Kjarl à disparu.

Kjarl, un nom qui évoquait pour elle la trahison, il était celui qui avait commandité de nombreux meurtre quand son grand père était mort. Il avait été le mentor de son père, le père de sa mère et chef des Ka’geruku. Sa mort aurait du amener son oncle à la tête de la tribu. Celui ci avait refusé et sa mère avait du fuir quand Kjarl avait commençait à faire le ménage. Il était un de ses cousins, mais elle n'avait aucun sentiment pour lui, elle était sur qu'il était celui qui avait fait assassiner son père. Voir sa tête sur ne pique la ravirait.

- Où est il aller ? Est tu certains qu'il se trouvait ici au moins.

- Oui il était la, je l'ai vu un peu plus tôt dans la bataille. Ce chacal avait du se prévoir une sortie. Mais ne t'inquiète pas, mes hommes postés autour de la ville l'attraperont.

- Je l'espère pour toi Keltak, je l'espère pour toi.

Et effectivement Kjarl fut prit, alors qu'il chevauchait en direction du sud vers ses terres. Un groupe de cavalier lui tomba dessus quand celui ci pénétrait dans les bois, il avait pensé pouvoir y circuler en toute tranquillité, il n'avait pas pensé que l'on y posterait des hommes. Ainsi Kjarl rejoignit la cinquantaine de prisonniers au premières lueurs de la nuit.

[le lendemain matin]

Salnia sortit sur la terrasse qui surplombait la ville, elle humât l'air, elle se sentit enfin détendu. La nuit avait était courte, elle avait interrogé les prisonniers elle même, la seule chose qu'elle ne réussit à apprendre fut qui était le commanditaire du meurtre de son père. Le sinheim semblait être en dehors de cette affaire en fin de compte.
Après avoir sa toilette elle se changea et partit les couloirs, les hommes étaient encore en train de nettoyer le sol poisseux, les corps avaient été jeter dans une fosse commune dans la nuit sur son ordre. Peu avaient apprécié mais nul n'avaient contesté ses ordres. Elle rejoignit Malbruc et Keltak, tout trois en compagnie de soldats se dirigèrent vers la plus grande place de la ville ou elle avait décidé de parler à son peuple.

La place grouillait de monde quand Salnia y parvint. Une petite estrade avait été préparer en son centre pour qu'elle puisse y monter et faire son discours. Elle y prit place avec ses deux généraux et conseillers.

- Habitant de Dakiir, peuple du Rovanak. Je suis Salnia al'eshkur, Fille de Xiarsès al'eshkur et dernière représentante de la tribu Shtern yan'alys. A partir de ce jour je suis la nouvelle dirigeante de notre royaume, je suis le nouveau Sharn du Rovanak.

Mon père avait jadis une mission à faire selon la prophétie d'Ashal, il n'a put la mener à bien. Trop peureux de se battre ou ne voulant pas emmenant son peuple vers une défaite annoncé, comme il le disait bien souvent. Sachez que moi je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous ramener vers notre pays perdu.

Mais avant cela, il nous faut restaurer notre honneur sur ses terres. Sur la fin de sa vie mon père n'était devenu qu'un faible, ayant peur de tout le monde. Il a laissé passé trop de choses, trop de défaites et de pillages. En travaillant ensemble, je vous promet de restaurer notre gloire d'hier. Soyez à mes cotés et je vous couvrirais de gloire, combattez moi et vous mourrez, voilà ce qui arrive à mes ennemis.

Elle ponctua ses mots d'un signe de la main, des soldats amenèrent les prisonniers de la veille. Salnia donna l'ordre à l'officier de faire ce qui était convenu. Les prisonniers furent emmenés en dehors de la ville, sous les remparts. Cinquante sept pieux avaient été amenés, tour à tour les soldats empalèrent les prisonniers. Les quatre chefs de tribus furent les derniers, les pieux avaient été conçus pour que l'agonie soit plus longue et douloureuse. Au couché du soleil, les habitants entendaient encore des cris provenant du dehors.
Le message était parfaitement clair pour les nouveaux chefs membre du sinheim, à la moindre incartade, le châtiment serait la mort. Salnia al'eshkur annoncé une ère de changement sur le rovanak.