Du chasseur à la mère louve

Chapitre Premier : Le Loup Gris, Elethin

Par une nuit de tempête sur la mer du Sud, surnommée mer de Tlakï, un navire lutte à quelques 2.5 miles marins (soit 4.6 Km environ) de la cote de Dragostina. A son bord, un équipage composé d'elfes noirs. A la gouverne, Elethin, jeune guerrier, bon marin, vêtu de l’uniforme de guerre de son peuple, bleu sombre avec turban noir enveloppant la tête et le cou pour tomber par-dessus les épaules, tout comme le reste de l’équipage.

Le petit navire fait route vers les quelques contrées restant en la possession des Elfes noirs.
En effet la guerre durant depuis plusieurs années, l’ennemi, commençait à prendre un avantage certain et repoussait progressivement le peuple. Pillant connaissances et ressources sur son chemin.
Le navire devait arriver au port trois jours plus tard, si la tempête ne faisait pas trop dériver l’embarcation, ce qui n’était pas une mince affaire.
La voile était presque baissée entièrement afin de ne pas risquer de briser le mat, et les hommes épuisés par une lutte acharnée contre les éléments et les dernières batailles livrées. La pluie ruisselant sur le pont, le bateau tanguant en mesure avec les vagues.
En un éclair, cachée par la nuit surgit sur tribord une lame de fond haute d’une dizaines de mètre. Cette dernière frappa la coque du bateau avec une extrême violence dont on pu lire la stupeur dans les yeux de chaque marin. Ce rabattant sur le pont, elle emporta tout avec elle, les quelque vivres restant pour la fin du voyage, des marins et hélas un bout du gouvernail qui venait de céder. Elethin, surprit par la remontée d’un choc si violent dans la barre fut projeté sur le pont supérieur et tomba inconscient.
De son trou noir jaillit un bruit de fracas puis une sensation de s’envoler, d’être éjecté plus précisément. Il ouvrit les yeux et découvrit, dans un trouble total, le naufrage du navire. Le bateau venait de s’empaler sur la cote, à coté d’une petite crique.
Reprenant petit à petit ses esprits, il découvrit quelques corps appartenant au même naufrage et se dit alors qu’il avait eu de la chance dans son malheur, contrairement à d’autres. Il fit l’inventaire des dégâts que son corps avait subi. Bilan : des contusions, rien de très grave. Il se releva, fouilla parmi les décombres à la recherche de naufragés vivants et d’ustensiles pouvant lui servir. Au bout de quelques minutes, il découvrit deux marins vivants. L’un se nommait Méolas, grande carrure, les cheveux court, blanchâtres. L’autre plus petit, Amaros, les cheveux d’un bleu pale et léger.
Ils n’étaient donc que trois avec une épave de navire pour tous moyens et pour couronner le tout, dans un endroit qu’ils ne connaissaient pas.

Au matin après un bivouaque improvisé, ils décidèrent de reconstruire une embarcation avec les restes du premier. Ils s’organisèrent de la façon suivante :
Amaros qui était éleveur de chevaux dans les contrées elfes noires, entreprit de récupérer le plus de matériel sur l’épave, afin que Méolas, manouvrier, puisse s’en servir.
Pendant que ces deux hommes s’affairaient, Elethin se mit en quête de nourriture.

Il prit son arc et un sabre assez affiné, en cas de besoin et traça son chemin à travers les bois après avoir observé la position du soleil afin de s’orienter. Il en profita pour explorer quelque peu les alentours. Deux heures suivirent son départ avant qu’il ne débouche sur une crique. Celle-ci s’encastrait profondément dans la terre, si bien qu’elle ne devait être que peu visible de la pleine mer. Elle était bordée de grands arbres dont les racines plongeaient dans le rocher et descendant jusque dans l’eau, dégringolant le long de la falaise, laissant apparaître quelques nouvelles pousses destinées à devenir elles aussi hautes d’une vingtaine de mètres.
En s’approchant, Elethin découvrit une barque rangée le long des rochers sur la petite plage, il supposa que quelqu’un habitait ces lieux ou les environs, mais rien d’autre que la barque en bon état ne permettait de confirmer ce dire. Il avança alors sur la plage, puis entreprit de ce déplacer à flanc de falaise, au dessus de l’eau afin de voir si celle-ci était poissonneuse. Il vit passer quelques poissons de très belle taille.

« Si je ne trouve pas de gibier, je chercherai des appâts. Au moins nous ne subirons pas la famine c’est déjà ça... »

Il retourna sur ces pas et constata qu’un homme l’observait, assis sur un rocher très en hauteur, relativement escarpé.

Chapitre II : Le Vieil Homme

Il s’approcha, regarda l’homme. Ce dernier paraissait âgé, mais n’avais pas l’air usé par le temps. Elethin le salua, l’homme répondit poliment, toujours en l’observant.

« Que faites vous ici, demanda calmement le vieil homme ? »

« Notre navire c’est échoué durant la nuit dernière, nous ne sommes que trois survivants, je suis en quête de nourriture pendant que les autres reconstruisent un navire. »

Suite à cela le vieil homme compris qu’Elethin n’était pas dangereux. En quelques mouvements rapides, il était descendu de son rocher et se tenait légèrement courbé en face d’Elethin qui pu découvrir son visage. L’homme était d'un type étrange, que l'elfe n'avais jamais vu auparavant. Sa peau était de couleur légèrement jaune, les yeux en amande, vêtu d’une toge et d’un pantalon marron. Son crâne était légèrement dégarnis et un long bouc partait du dessus de sa bouche pour descendre sur 5 centimètres en dessous du menton, le tout légèrement en pointe.
Ils commencèrent à s’entretenir, au point même qu’Elethin ce mit à pêcher avec le matériel appartenant au vieil homme.

Après une journée, Elethin avait appris que cet homme est en réalité un vieux sage pratiquant les arts martiaux, les combats d’armes de corps à corps -sabres, kunaï, et bien d’autres- et qu’il pratiquait quotidiennement des méthodes de relaxations, qu'il nommait Tai-chi et Wushu.

Après une journée aux cotés du sage, Elethin dû revenir sur ses pas afin d’apporter de la nourriture aux deux charpentiers du navire.
Arrivé sur les lieux, il découvrit deux morts, le premier un kunaï dans le dos et une blessure au couteau entaillait la gorge du second. Tout avait été pillé -ou le peu que ces braves avaient pu récupérer-.
Elethin dû se rendre à l’évidence et compris qu’il était dans l’incapacité de construire seul un navire ainsi que de le mener à bon port. Il était donc contraint à une vie loin des siens pour une durée des plus aléatoires.

A la tombée du jour, Elethin arriva chez le sage et lui expliqua la situation.
Suite à cela une proposition de la part du sage laissa Elethin bouche bée :

« Je suppose que tu n’as plus vraiment de chez toi, non ? »

« Non effectivement, il m’est dans l’incapacité de rejoindre les miens, je ne sais même pas sur quelle terre ni sur quel royaume je me situe, et par-dessus le marché je n’ai ni cheval ni navire ! »

« Bien, je te propose de t’enseigner la base des arts martiaux ainsi que de la méditation. Mais pour cela il va te falloir plusieurs années. En effets la connaissance des arts martiaux nécessite une grande force de concentration ainsi qu’une connaissance de soi hors paire. Il faudra donc que tu sois disponible entièrement durant plusieurs années. Es-tu prêt à rester disponible tout ce temps? »

« Heu, oui je le crois,répondit il après un moment d'hésitation, mais je désirerai tout de même rejoindre mais terres afin d’y retrouver mon aimée et de la prévenir de ma future absence, pour cela il me faudrait des indications de direction ainsi qu’un cheval, savez vous ou je peux trouver cela ? »

Le sage accepta la requête d’Elethin et l’emmena dans un lieu tout proche et pourtant très discret. Ils arrivèrent dans une clairière, sur le bord droit du champ, un abri ou ce situait des filets ainsi que des selles de voyage.
Le sage émit alors un sifflement hors du commun, et chose stupéfiante, en moins de vingt secondes une dizaine de chevaux galopaient à fière allure dans leur direction.
L’un d’eux, noir sur tout le corps hormis la crinière et la queue d’une très belle couleur cendre s’avança tout proche d’Elethin et le reniflât longuement, puis henni.

« Il t’a choisi pour cavalier, dit le sage. Permet-moi de te présenter Elynaro, étalon de grande classe, avec une vive allure, et une très bonne compréhension des humains, il saura être à ton écoute et te porter ou tu le désir. »

« Je vous remercie d’un don tel que celui-ci, ce cheval est réellement splendide ! »

Sur ces mots, le sage donna à Elethin une selle et un filet, assortis à la robe du cheval.
Ils rentrèrent tous trois à la bâtisse du sage ou ce dernier donna des directives afin qu’Elethin retrouve son chemin et son royaume originel.
Après une fin de soirée à faire des préparatifs, des recommandations, à l’aube l'elfe partit rapidement en direction du royaume des siens.

Chapitre III : Une Nouvelle Direction

Elethin et Elynario galopèrent durant douze jours, en ne faisant que quelques haltes afin de se restaurer et de se reposer, suivant uniquement les indications d’orientations du vieux sage.
Au onzième jour au soir, alors que le voyage touchait à ça fin, Elethin vit une immense lueur émaner de derrière la colline, là ou ce situait sa ville natale. Après avoir laissé son cheval à distance de la ville, il gravit la colline avec une grande discrétion, jusqu’à ramper. Lorsqu’il pu lever la tête et voir le paysage qui s’offrait à lui, il fut stupéfait. Une bonne partie des battisses de la ville étaient en feu, des corps jonchaient les rues. Aucun ennemi n’était apparent, Elethin se risqua à entrer dans ce qui restait de sa ville natale. En avançant, il découvrit des corps brûlés, tranchés par les haches et les épées de l’ennemi, des bâtisses en feu, des pendus : hommes, femmes, enfants même. L’ennemi n’y été pas allé dans la courtoisie mais dans une pure crise de terreur et de machiavélisme.
Il pensa alors à sa sœur, Aolïna ainsi que son aimée, Tlïna. Il courut en direction de sa maison, mais en vain. Lorsqu’il arriva, il découvrit des corps, dont l’un deux avait été traîné dans la rue et sans doutes fouetté avant d’être exécuté : il reconnu sa chère désirée.
Des larmes de douleur et de haine coulèrent le long de sa joue, il serra les points et tomba à genoux.
Après avoir du ce rendre a cette évidence quelque peu douloureuse, Elethin se releva, récupéra quelques vivres qui traînaient et repartit chez le sage afin d’être formé, inutile de rester dans ce paysage amplis de douleurs et de souffrances.
Pour cela, il du jouer de ruses et de détours afin d’éviter les troupes de l’ennemi qui rentraient de leur bataille, Coupant à travers bois, tuant un soldat ennemi égaré au détour d’un bosquet et galopant à vive allure.
Au sixième jour, en fin de journée, il arriva à destination. Elethin expliqua rapidement la situation au sage, qui sur ces mots décréta qu’ils commenceraient la formation demain à l’aube.

Durant quatre années, Elethin subit un entraînement difficile. Formation d’endurance, maîtrise du corps et de l’esprit, méditation, arts martiaux, combat au sabre ainsi que tire à l’arc, le tout en intensif.
A la saison hivernale de la quatrième année, un soir sans lune, dans sa hutte, le sage mourut.
Elethin veillant à ses coté à la lueur d’une bougie jaunissant la pièce sombre.
Juste avant le trépas il avait soufflé quelques mots à son veilleur :

« Si, si…, si tu veux … un lieux pour vivre en pleine….liberté, navigue vers,… vers……. L’ouest, …..passes le cap des Rugissants, et ………continu, au Sud-Sud ouest…..
Tu découvrira………hhhhhhhhh…, trois sem…aines de …voy-voy-voyageeeeeeeeee……»

Sur ces mots il mourut.

Elethin, avait hérité des chevaux du sage, ainsi que de sa barque, dont il n’avait aucune utilité
Il décida de retourner sur les traces des survivants du royaume elfe
Il aira durant plusieurs semaines, tels un gardien de troupeau avec ses chevaux, ce nourrissant de se qu’il trouvait ou chassait.

Une journée de pluie, en remontant, il découvrit un petit village, qui semblait avoir échappé aux événement. Elethin s’avança et demanda une audience sur la place afin de pouvoir expliquer à tous la situation.
Après une réflexion de plusieurs jours, les villageois acceptèrent cet exode, car ils savaient que l’ennemi reviendrai sur ces terres finir ce qu'il avait commencé.
Ils s’organisèrent donc, les femmes et les enfants furent chargés de la gestion des vivres, alors que les hommes construisaient les navires alors qu’une escouade de cavaliers composée d’Elethin et des quelques hommes sachant monter à cheval partir chercher des survivants dans le royaume.
Trois bonnes semaines plus tard, l’escouade été revenue avec quelques femmes, enfants et hommes, les trois navires étaient opérationnels.
L’embarquement ce fit par une matinée, claire et dégagée, en profitant de la marée haute.
Les navires étaient emplis de tristesse et de désoeuvrement, tels un peuple contraint à l’exil.

Chapitre IV : Au Milieu De Nul Part

Les navires prirent la mer, avec La Torma, navire dirigé par Elethin, en tête de file.
La mer été calme et le soleil brillait. Un vent léger poussait les quatre navires en direction de l’Ouest. Malgré les risques, afin de prendre le plus court chemin et d’éviter des navires d’infortune, Ils décidèrent de partir directement sur leur cap, sans longer la côte.
Au quatrième jour, la flotte elfique fut attaquée par une bande de pirates. En effet deux navires à trois mats les avaient suivi de loin en attendant de les prendre au dépourvu.
Les pirates manoeuvrèrent avec parcimonie, ils réussirent, à coups de balistes, à enflammer l’un des trois navires. Les survivants furent repêchés. Les pirates profitèrent de la situation, chaque trois mat choisit l’un des navires restant.
Une bataille acharnée s’en suivit, au milieu de femmes, enfants, chevaux et toutes sortes de matériel. Les pirates se battaient avec rage puisque leur chef, pour les motiver avait donné l’ordre de couler originels des pirates. Les elfes, en surnombre sur chacun de leurs navires purent néanmoins pousser des hommes par dessus bord, trancher des membres à l’aide de leurs sabres, même les enfants luttèrent, en effet grâce à leur petite taille ils pouvaient se glisser et poignarder. Un carnage laissa place à la folie meurtrière de la bataille, les pirates furent vaincus de justesse et seul une petite moitié des elfes en partance avaient survécus à cela.

Les deux navires reprirent la route vers l’Ouest. Route qui devint plus tranquille puisque les embarcations commençaient à s’éloigner sérieusement des côtes de Dragostina.

Après douzième jour de voyage, il virèrent de bord pour partir Sud Sud Ouest. Au seizième jour, le vent vira, arrivant du Sud Ouest et laissant sentir un air très froid, une légère brume commençait à apparaître.
Plus les navires voguaient vers le Sud et plus l’air été froid, au point même que plus les navires progressaient plus de petits blocs de glace ornaient l’eau bleue sombre de l’océan.

Alors que les vivres commençaient à devenir un peu juste, au vingt-deuxième jour, à travers la brume jaillit une terre.
Elle laissa apparaître un sol recouvert de neige, avec des forêts d’arbres immenses, dressés au milieu d’un désert blanc.
Le mouillage eu lieu dans une crique abritée des vagues et du vent.
Les quelques survivants mirent pied à terre et foulèrent un sol nouveau à tous.
Dès le lendemain, ils organisèrent le campement, des tours de garde, de chasse et d’exploration.

Chapitre V : Calidae

Au troisième jours, la brume s’étant quelque peu dissipée laissa apparaître le terrain, ce qui permit au expéditions de reconnaissance de partir plus loin, et lorsqu’ils revinrent s’entretenir à Elethin, tous furent surpris en apprenant la nouvelle :

« Seigneur Elethin, car c’est ainsi qu’ils le nommaient à présent, vous ne me croirez pas mais le sol sur lequel nous sommes est une île !

- Une île?! De quelle taille ?

-Pas très grande, nous avons pu en faire le tour dans la journée, mais il semblerai que nous soyons dans un archipel. D’autres îles ont l’aire plus grande. Mais ce qui est certain c’est que nous ne manquerons pas de nourriture, les forêts sont pleines de gibier, et nous avons également vu des traces inconnues.

-Bien, dit Elethin, nous allons envoyer un groupe, dont je ferai partie, sur l’île des alentours étant estimée la plus grande et nous allons voir si elle serait habitable. »
Sur ces mots, Elethin donna les directives et l’équipe pu appareiller rapidement.

Deux heures plus tard, ils été sur place et installaient un campement. Dès le lendemain, ils explorèrent. Ils découvrirent de grandes variétés de baies sauvages, des traces de toutes sortes d’animaux, biches ainsi que loups et lynx, ils découvrirent également de grandes étendues où la végétation poussait en perçant la neige. Ainsi les troupeaux de reines pouvaient se nourrir. Elethin resta perplexe et se dit que la vie trouve toujours un chemin même dans les situations les plus délicates.
Après deux jours d’exploration, le groupe retourna sur la première île, récupérèrent les autres membres et partirent définitivement sur cette grande île.

Dès leur arrivée, ils allèrent en un lieu que le groupe d’éclaireurs de la veille avaient repéré. Sur une zone relativement plate, proche de la forêt et d’une rivière, ils décidèrent d’implanter leur village qu’ils nommèrent « Tlïna », en souvenir de la bien aimée d’Elethin et donnèrent le nom de « Calidae » à l’île qui les accueillait.

La vie du petit village s’organisa vite, les femmes récoltèrent des baies, avec par fois quelques intoxications alimentaires, les hommes capturaient des loup afin d’en faire leurs chiens et chassaient les troupeaux dans les plaines et les sous-bois.
Ils recroisaient parfois les traces inconnues aperçues sur la première île.
Une après midi ou elles furent aperçues fraîches, Elehtin partit avec un petit groupe à la recherche de cet étrange animal. Ils découvrirent à travers un creux, tout proche de l'eau, un nid de dragons marins, avec une femelle et trois petits, il les capturèrent eux, et d’autres par la suite, afin de les élever et de les monter, ils continuèrent également l’élevage de leurs chevaux, lesquels étaient moins robustes que les dragons marins mais bien plus rapides.

Les années passèrent, quelques elfes s’en retournèrent vers Dragostina, emportant avec eux des dragons des mers, afin de fonder de nouveaux royaumes, ainsi le peuple de Calidae retourna en partie sur ces terres ancestrales.
Elethin n’avait pas supporté la perte de sa tendre Tlïna et devenait chaque jour de plus en plus sombre, ce qui se lisait sur son visage creusé par le sel ainsi que sur son habillement. En effet il était vêtu d’un pantalon noir, par-dessus ces fourrures pour ce protéger du froids s’enroulait sur tout son tronc un long foulard noir, prenant également plusieurs tours de cou. Aux oreilles, de magnifique boucle étaient ornées de Paliste, pierre noire trouvée dans les rivières de Calidae. Ainsi, avec les années, Elethin devint Elethin Le Sombre aux yeux de tous.

En parallèle, l’île de Calidae prospéra fortement, Elethin gérait les ressources et la vie du village qui s’agrandissait. La ville de Tlïna, devint très recherchée en architecture, de grandes portes blanches comme la neige alentour surplombaient l’entrée de la ville, cernée de remparts de même couleur. De grosses pierres turquoise décoraient, à distances égales, l’ensemble des rues car elle avaient la particularité de refléter la lumière de la lune, durant les nuits. Les maisons furent construites en hauteur, tels de petites tours, plus ou moins larges, un port fut bâtis non loin de la ville.

Chapitre VI : Bewam d'Ocréanie

Une après midi d’automne, le gardien du phare cria quelque chose d’inattendu en ces lieux :

« NAVIRE A L’EST !!!! NAVIRE A L’EST !!! »

Tout le monde pensa en premiers lieux, qu’il s’agissait là de quelque elfes noirs ayant décidé de revenir, mais non. Il s’agissait du seigneur Gizmo, seigneur du royaume de Mogwaï Hurlant et chef de la guilde des Successeurs de la main de Goraak.

Une fois les présentations faites, Gizmo demanda à Elethin dit « Le Sombre » de s’entretenir avec lui. Ils allèrent dans la bâtisse d’Elethin et discutèrent longuement au sujet de devenir membre de cette guilde, ce qui ce finit par une acceptation de la part d’Elethin le Sombre.
C’était fait, le royaume de Calidae appartenait maintenant aux Successeurs de la main de Goraak, ceci pour une durée des plus aléatoires. Dans cette guilde, le royaume subit plusieurs guerres et ne sorti que peu vainqueur, mais il rencontra de par ce fait d’autres seigneurs, membres, qui lui sont chère aujourd’hui.
En effet il fit la connaissance de Dame Isatis, noble régente du royaume de Sylvania, avec qui il commença à commercer et à sympathiser au plus haut point.
Il fit également connaissance du seigneur Bewam, du royaume d’Ocréanie, avec qui il s’entendit si bien, que malgré la différence de race, ils furent appelés « les frères ». En effet ils étaient pour le moins inséparables, que se soit sur le plant commercial ou militaire, et bien entendu festif !

Après bien des événements, Calidae quitta la guilde des Successeurs afin de retrouver sa propre liberté chez les libres rois, guilde dans laquelle survint une guerre, contre une guilde ce disant pacifique. A trois seigneurs voulant défendre leur liberté, le Seigneur Bewam, le Seigneur Mazdi, et le Seigneur Elethin, ils réussirent à mettre les assaillants en déroute afin de défendre leur liberté.

Elethin et Bewam allèrent dans de nouvelles guildes suite à cela. Pour ce qui en est du seigneur Mazdi il décéda dans cette guerre, paix à son âme.
Dans ces nouvelles guildes, il se produisit quelques guerres, emporté haut la main par de puissants seigneurs. Calidae commençait à prendre un peu d’importance, le royaume s’agrandissait, prenant maintenant également les deux îles les plus proches de Calidae.
Poséidia, en hommage au dieu Poséidon, se dressait tels un volcan glacé, avec ses quelques forêts en bord de mer. La plus grosse des deux, Océannia, Elethin tenait à la nommer telle que la fille du très cher Bewam d’une part et d’autre part à rester en accord total avec la mer, car son peuple la connaissait bien et la vénérait. Cette île comportait une rivière de grande importance, regorgeant de saumons et anguilles, ainsi que de gros gisements de fer, et d’or, ce qui était nécessaire à un royaume en développement.

Avec le temps, le seigneur Bewam et Elethin s’échangèrent quelques magnifiques présents :
Elethin fit parvenir un somptueux cheval, de son élevage personnel ainsi que des présent somptueux pour son épouse, Dame Cindy, ainsi que sa fille, Demoiselle Océanne.
En retour, Bewam lui fit des présents fabuleux, dont il existe encore trace de la missive qui joignait le colis. :

Citation :: « Messire Elethin, vous trouverez dans cette malle, un objet unique que j'ai spécialement fait concevoir pour vous : l’épée forgée par les plus grands, j ai spécialement demandé pour vous une poignée en or pur, ornée de quelques émeraudes, sur la lame qui serait apte à couper un rocher tel une feuille de papier, j ai fait gravé votre nom.
Accompagné de l'épée, bien entendu, l'étui adéquat, mes meilleurs tanneurs ont travaillé jour et nuit le cuir qui a fait ce dernier et je reconnais que j'en suis spécialement fier. Pour finir , Dame Cindy a voulu vous offrir elle même un petit présent , vous trouverez donc une cape en cuir noir , Ma Dame a tenu spécialement à ce qu'elle soit parfaite pour vous messire et j'avoue que je trouve qu'elle est parvenue à son but, cette cape en cuir noire arrivera à vos chevilles ainsi elle ne vous gênera pas lors de périlleux combats. Sur le dos Dame Cindy a brodé elle même une tête de dragon couleur argent et yeux vert émeraude , elle a rajouté à ceci une patte de dragon et quelques griffures accompagnant le reste du dessin , elle a passé beaucoup de temps à cet ouvrage, j'espère que vous en serez satisfait, pour finir, votre cape a été cousue avec du fil d or, or représentant l'importance que vous avez pour nous .
Notre fille Océane vous envoie elle comme présent, et qui je pense être le plus beau des présent, un énorme baiser à vous qui avez pensé à elle et qui l'avez gâté !

Encore une joyeuse fête mon frère, et encore merci de notre part à nous trois ! »

Elethin garda toute sa vie durant la longue cape noir de Dame Cindy.
L'épée quand à elle, fut nommée « Lïntha » et mena le seigneur Sombre vainqueur de nombreuses fois.

Chapitre VII : Le Temps des Invasions :

Quelques petites batailles entretenaient le quotidien de l’île. Mais les grandes guerres se faisaient rares.
Calidae ne touchait que peu à l’évolution de la guilde dans laquelle elle demeurait, ceci au drame, après une courte expansion, de découvrir un matin ses terres et celles des autres membres ravages par les Protecteurs du feu sacré.
Tout n’était que désolation. Le chef de Goraak rendit l’âme, la guilde fut dissoute peu de temps après.
Elethin évolua libre avec son peuple quelques années durant, mais dans un monde de barbares tels que celui-ci, il est bien difficile de survivre par soi même.
IL lui fallut donc chercher des guildes, d’accueil, mais aucune n’était suffisamment organisée pour pouvoir être efficace. L’archipel subit donc de nombreuses attaques face auxquelles les armées luttèrent fièrement de nombreuses fois.
Bien obligé également d’attaquer par de nombreuses fois afin de subvenir aux besoin du royaumes - dus aux terres éloignées et donc aux difficultés d’approvisionnement le pillage était de mise – de nombreux royaumes se déclarèrent Ennemis de Calidae.
Si bien qu’un jour, alors qu’Elethin était absent, il revint en son royaume et ne vit que fumée et désolations, quelques survivants seulement.
Afin de se faire oublier, les quelques rescapés et le seigneur Sombre durent partir, en exil, loin de leur île qui leur avait, passé un temps offert une certaine liberté.
Un unique navire, composé de quelques elfes seulement, tant les ravages avaient été importants, partit en direction de l’ouest.
Ils arrivèrent en un royaume en pleine lutte fratricide, et aidèrent les révoltés pour une noble cause.
Mais ils durent être contraints à l’exil encore une fois, car les armées du roi étaient bien mieux entraînées.

Chapitre VIII : De Calidae à l’Assemblée des Loups :
- Extrait de la Charte de l’Assemblée des Loups -

A une époque déjà lointaine, un groupe d’elfes se rebella contre le dirigeant de son royaume qui guerroyait uniquement pour le plaisir et pour assouvir sa soif de cruauté. Après plusieurs semaines de lutte fratricide, le groupe de rebelles fut contraint à la fuite afin d’échapper au seigneur Egironë.

Ils prirent des navires et voguèrent durant dix-sept jours en direction du sud, sans apercevoir ni terres ni navires. Au dix-septième jour, ils découvrirent un archipel enneigé d’origine volcanique, dont les îles étaient recouvertes en partie de forêts et de toundra, et en partie de lave. Ils firent escale sur la seule île non volcanique qu’ils nommèrent Mû et dressèrent leur campement qui devint un village, puis, avec le temps, un petit royaume indépendant.
Au cours d’une excursion de reconnaissances, les éclaireurs découvrirent, à leur grande surprise, une jeune elfe d’une grande beauté. Ils apprirent que celle-ci vivait ici depuis des centaines d’années, bien que toujours jeune, et qu’elle se nommait Lucosa. Elle intégra le groupe et pu les aider à développer leurs connaissances de l’archipel.
Avec le temps, le jeune roi de Mû, Elothen, tomba amoureux de Lucosa. Ils se marièrent au cours de noces royales. Et, quelques mois plus tard, Lucosa mit au monde deux enfants. Le premier, un garçon, fut nommé Othaniuli, et la seconde, une fille, Aolïna.
Ils apprirent de leur mère, qui n’était autre que la Déesse des Loups, à se métamorphoser en loups géants, d’un mètre dix au garrot et d’une robe parfaitement blanche. Ils disposaient ainsi de l’intelligence et de l’agilité elfique ainsi que de la force et de la furtivité du loup. Elethin apprit également qu’il était en fait le premier fils de Lucosa, autrement dit, le frère d’Aolina et que les parents qu’il avait connu par le passé n’étaient autres que des adoptifs.
Quelques temps après leur naissance, Elothen mourut d’une maladie et Lucosa, dépitée, se retira dans son temple.
Les temps passèrent et le Seigneur maléfique retrouva la trace des renégats, comme il disait.
Il y envoya toute sa flotte. Les combats firent rage durant une lune complète, les elfes de Mû firent preuve d’un acharnement a sauvé leurs terres qui laissa les agresseurs quelques fois perplexes. Mais durant dette bataille survint un drame. Durant une charge sur le chef des envahisseurs, le fils de Lucosa fut tué. Aolina, bien que jeune mais déjà louve, et sa mère devinrent comme des bêtes enragées et se ruèrent sur Egironë. En quelques minutes le malheureux avait eut son compte. Mais cela ne suffit pas à apaiser la déesse. Elle entra dans une fureur des plus noires. Le ciel se couvrit, des éclaires frappèrent les frégates ennemies, alors qu’une horde de loups blancs les chargeait.
Quelques heures plus tard, il ne restait plus rien de l’armée ennemie, sauf des corps éventrés, des galères brûlées, et des loups géants mangeant quelques morceaux de-ci de-là. La fureur déployée avait été considérable, et la déesse eut grand mal à retrouver son calme.
Les années passèrent. Aolina gérait le royaume comme elle le pouvait, et Elethin préférait demeurer discrètement dans le petit palais, sachant pertinemment que certains hors du royaume voulaient sa mort.

En août de l’an 27 de notre aire, Aolina, proclamée reine des loups, fonda l’Assemblée des Loups, en vue de protéger le temple de sa mère. Assemblée composée de seigneurs luttant pour des idéaux communs et non belliqueux, bien que le sang de loup fait que le prédateur réclame sa proie.
Quelques guerres se produisirent pour la défense du temple de Lucosa, mais le second événement majeur restait à venir.

Chapitre IX : Les guerres barbares

Lorsque l’assemblée des Loups vit le jour, elle était composée de royaumes de petite superficie, sans population, ou presque, et d’armées de pacotille.
La seule chose qui faisait son union était l’organisation.
Aussi durant plusieurs années, les royaumes des Loups durent faire face à de nombreux raids extérieurs, certains évoluant en guerre des plus violentes. Il en fut ainsi pour quelques guildes recensées ci après.

La première guerre fut contre Les Terres de Gehena, qui plusieurs fois vinrent fouler els terres des loups en n’ayant cure de la diplomatie.
Vint ensuite un gros rassemblement contre le mal grandissant en Dragostina : La Genèse du Crépuscule. Coalition regroupant quelques guildes, afin d’unir leur efforts pour combattre le dieu démon Thorak
Vint ensuite une série de guerre contre les Chevaliers de la Vengeance, guilde face à laquelle l’assemblée des Loups lutta par trois fois, car, après chaque victoire, les Chevaliers revenaient piller, sans pour autant donner explication, la troisième guerre leur fut fatale, ils sombrèrent par la suite dans l’oubli.
Un nouveau conflit opposa ensuite les Terres de Gehena aux Loups, conflit encore résolut rapidement.
Ces temps anciens étaient la période de gloire des Loups, aucune guerre n’avait encore été perdue, leurs voix commençaient à se faire entendre en Dragostina.
Mais les moments de joie et de gloire ne durent pas.
C’est ainsi qu’un matin d’automne, sans aucune raison, si ce n’est la cupidité, les armées de la Flamme bleue déferlèrent sur les terres des Loups.
Pas un bruit de cor, de tambour n’avait laissé prévoir cet assaut.
Le silence avait été roi et les armées violentes.
Tous les royaumes des loups en sortirent grandement affaiblis, sans même avoir pu combattre tant les troupes ennemies étaient puissantes.

Chapitre X : La mort de la mère Louve

Au mois de juillet de l’an 34 de notre ère, à la huitième année de règne d’Aolina, une grande guerre décima la guilde entière. D’immenses armées déferlèrent sur l’Archipel et les royaumes voisins, brûlant, pillant, massacrant. La bataille, si nous pouvons nommer cela comme tel, fut horrible. Jamais auparavant ces royaumes n’avaient vu pareil carnage, point même lors de l’énervement de Lucosa, il y a quelques années.
Durant ces combats, la reine des Loups, dame Aolina fut blessée à mort. Une demi déesse reste mortelle.
Lucosa, constatant les dégâts et la perte de son second enfant, entrât dans une nouvelle colère déclenchant irruptions volcaniques et incendies sur l’archipel de Mû, contraignant les populations à fuir. Elle épargnât uniquement un îlot sur lequel elle laissa passer une lueur violacée. Par curiosité, les plus téméraires des elfes de Mû s’approchèrent et trouvèrent une jeune Elfe, tenant Aolina, blessée dans ces bras. La suite leur apprit qu’il s’agissait là de la fille née de l’union d’Aolina des Loups et de Thirkaos, dieu des éléments. Ayant demeuré au palais des dieux durant sa jeunesse, La déesse Lucosa, lui avait demandé de venir en aide à sa mère sur Dragostina, mais elle arrive trop tard. Tout n’était que ruines dues à la guerre et à la colère de Lucosa ayant fait rage.
Cette jeune elfe divine reprit la régence de la guilde, et fit du peuple protecteur de Lucosa un peuple nomade, afin de trouver des steppes désertes ou ils se sentiraient en sécurité et pourraient élever un nouveau temple, en l’honneur de leur déesse.

Ce fut chose faite, et dès le douzième jour du mois de Bacie de l’année 34, l’Assemblée des Loups siégeât dans les steppes de Tarkia, dirigée par Occalina des Loups, toujours sous l’équilibre de la loyauté, telle la lutte éternelle de cette guilde.

Chapitre XI : L’Ordre des Nations Unifiées

Une grande lutte que celle-ci, peu de temps après le passage du trône et la mort de la Louve Blanche.
Des raids provenant d’une guilde nommée l’ODNU, anéantir quelque peu des alliers des Loups, aussi, les loups furent mandés afin de venir en aide aux leurs, qui déjà que trop affaiblis, ne pouvaient lutter contre un ennemi devenu trop puissant.

Les Loups entrèrent alors en guerre, bien que chacun des royaumes ennemis disposa de plus d’hommes que chaque royaume des loups.
Les combats furent d’une violence rare, et la meute de loups du se déchaîner pour acquérir une victoire, loin des plus facile.
En effet, pour lutter face à tant d’hommes, il était nécessaire de jouer de stratégie et de tactique.
C’est au compte Vladimir des terres de Necrark, diplomate et chef de guerre des Loups, que revient l’honneur de la victoire.
Il su, durant plusieurs semaines, mener les troupes de chaque royaume afin que celles-ci sortent victorieuses face à l’ennemi.
Parfois stratégie d’attaque, parfois de défense.
Ce fut une grande guerre, sans doutes la plus honorable que connurent les Loups.
Après de longues semaines composées d’innombrables batailles, les membres des Nations Unifiées se présentèrent devant la Grande Louve, et déposèrent les armes.
Leur guilde fut dissoute par la suite et ces seigneurs tombèrent dans l’oubli.

Chapitre XII : La Flamme brûle toujours pour ses alliers

Une autre guerre vint troubler le repos des Loups.
Les Chevaliers de Graal, l'une des plus grosse guilde de notre continent à l'époque. trop grosse sans doutes, se vit perdre quelque peu le contrôle de ses membres, et des assaut étaient lancé sous leurs couleurs, contrairement à leurs habitudes.
Aussi, un regroupement de plusieurs guildes s'unifia afin de mettre un terme à ces attaques.
Le Graal fut quelque peu englouti sous les assauts et du déposer les armes.
Mais, la Flamme Bleue cruelle et profiteuse en ses temps anciens, se sentit, quelques semaines plus tard, obligée de venir en aide à l'un de ces alliers.
Aussi, elle s'en prit pour commencer à l'assemble des Loups, une fois de plus. Ce fut à nouveau un acharnement duquel La Flamme n'en ressortit que des plus victorieuse.

- Note : il n'existe que peu de traces de cette guerre, les quelques récits la relatant sont des plus rares -

Chapitre XIII : Les Thylacins d’Altaïca

Suite à ses top nombreuses guerres, Occalina était lassée de tout cela.
Elle animait d’une part un esprit de vengeance et d’autre part, une lassitude quant à la gestion de tant de choses.
Il lui serait nécessaire d’ici peu de se recueillir durant de longues années.
Pour l’heure, elle devait gérer la suite. Se qu’il adviendrai des Loups actuels.

Pour cela, elle demanda à l’un d’eux, Arcan Rok de Mar’Shaada de créer les Thylacins d’Altaïca, guilde fille des Loups.
Celle-ci servirait d’accueille aux Loups désirant évoluer ensemble. Les autres, quant à eux, pouvait trouver d’autres guildes d’accueil correspondant à leurs attentes, ou évoluer indépendamment.

Voici ci après le texte comprenant la charte des Thylacins :

Citation :

Extraits des textes cachés des Loups

A sa mort, Elothen, époux de la déesse Lucosa, père d’Aolina, fut gracié par les dieux.
Il disposa dès lors de l’immortalité et de l’accès au domaine divin.
Lucosa et lui-même continuèrent de se fréquenter et eurent une seconde fille, du nom d’Altaïca.
Mais durant les ravages de Mû sur Dragostina, Aolina mourut et le cœur d’Elothen fut brisé au point de devenir noir comme de la cendre. Sa puissance, nourrie par la colère et la soif de vengeance, croissait en lui et Lucosa commençait à avoir peur. Ce dernier nourrissait quelques plans démoniaques pour la seule fille qui lui restait. Pour parer à cela, Lucosa organisa un rituel consistant à prendre l’âme d’Altaïca et à la mettre dans une gemme de glace, afin de la protéger de son père.
Quiconque était enfermé dans cette gemme, se trouvait coupé du monde : aucun son ni aucune lumière extérieurs ne pouvaient la pénétrer et seul un rituel bien gardé par Lucosa permettait d’établir le contact.
Cette incantation fut transcrite sur parchemin puis scellée et, afin d’être mise en sécurité, confiée à l’Assemblée des Loups, dirigée par Occalina, fille d’Aolina.
Les années passèrent. Seule Lucosa entrait régulièrement en contact avec Altaïca, afin d’élargir ses connaissances et de lui permettre d’évoluer en toute sécurité.

Jusqu’en l’an 41 de notre ère, tout allait dans le bon sens et Elothen se tenait à l’écart de tout cela. Mais une nuit, la gemme fut volée. Lucosa, inquiète, fit appel à ses troupes personnelles, de grands loups blancs, afin de remettre la main sur l’âme de sa fille.
Elle livra même quelques batailles contre les troupes d’Elothen, en vain. La gemme avait bel et bien disparu.
Ce n’est que quelques mois plus tard, après la capture d’un esprit au service de ce dieu fourbe, que Lucosa eut quelques informations sur le lieu où était retenue sa fille.
Un lieu nommé La Thylace, où les divinités évitent de s’aventurer. Cet endroit détient le pouvoir de matérialiser les âmes, celles des dieux également, et de les rendre mortelles. Aussi, en s’aventurant en ses contrées perdues, les dieux risquent gros.
Lucosa, sachant que le machiavélisme d’Elothen la mettrait en grand danger, ne pu poursuivre sa quête jusqu’en ces terres étranges.
Le temps passait et il devenait urgent de réagir. En effet, si Elothen mettait la main sur le parchemin, le destin d’Altaïca serait scellé : elle sombrerait dans le mal. Ce dieu cupide avait déjà lancé quelques raids contre l’Assemblée des Loups, afin d’essayer de s’approprier le rituel. Les offensives avaient été repoussées par les Loups, mais avec de plus en plus de peine.
Lucosa décida donc d’envoyer quelqu’un en Thylace afin que il rapporte la gemme et la mette à nouveau en sécurité.
Aussi, un soir alors que le Loups Blanc revenait du siège de l’Assemblée des Loups, il croisa sur son chemin une louve aux poils blancs bleutés, dégageant une lumière douce et mielleuse. Ses gardes furent figés et seul Arcan’Rok pu profiter du spectacle.
La Louve s’arrêta à quelques pas de lui, le regarda puis se redressa pour prendre une allure d’elfe telle qu’elle avait été décrite lors de ses premières apparitions sur l’Archipel de Mû. Arcan’Rok, resta quelques instants en contemplation devant le spectacle et la beauté de l’être. Lucosa lui compta ensuite les difficultés rencontrées. Elle l’informa de l’évolution tragique de son époux, et de la situation concernant Altaïca, ainsi que du lieu dans lequel Arcan’Rok devrait se rendre afin d’aller chercher la gemme.
Elle lui décrit les méthodes pour se rendre en Thylace, et le mit en garde contre les dangers qu’il allait trouver en ce lieu.
Il s’agissait d’un lieu séparé de tout autre, emplis de glaces bleues d’une froideur incomparable ou la luminosité n’est que le reflet de quelques lueurs sur la glace. Un lieu vers lequel on n’accède uniquement par évolution de l’âme. Il est donc nécessaire d’entrer en transe afin de s’élever et d’ouvrir un passage avant de pouvoir pénétrer en ces terres des plus lugubres.
Arcan’Rok du donc se préparer à cela. Il du apprendre la méditation afin d’élever son âme et de l’ouvrir pour la laisser s’exprimer librement, ce qui permettait de supporter de chocs physiques, de mieux contrôler son corps et son esprit ainsi que de se rapprocher de la sagesse.
Lorsqu’il fut prêt, Lucosa l’appela à lui afin de veiller sur lui durant sa transe. Et, des jours durant, Arcan’Rok resta assis, sans bouger, tel une statue de pierre. Il entra en transe et ouvrit les portes de Thylace. Arrivant en ce lieu, il ne ressentit que vide et néant. Aucune vie ne se faisait sentir. Pourtant, il savait qu’il n’était point seul. Les esprits d’Elothen le guettaient sans doute et Altaïca était quelque part au milieu des glaces. Afin d’avancer autrement qu’à l’aveuglette, il focalisa son esprit sur l’aura de cette déesse. Il marcha durant un temps indéfiniment long, et rencontra quelques esprits maléfiques. Durant les combats psychiques qu’il mena contre eux, il du se surpasser afin de les détruire, non sans mal d’ailleurs. L’aura dégagée par ces affrontements fut telle qu’Altaïca ressentit la présence de cet être venant à son secours. Elle entra à son tour en transe afin de matérialiser hors de sa gemme un tigre blanc qu’elle dépêcha comme guide à Arcan’Rok.
Dès ce moment, il sentit une nouvelle présence et marcha en cette direction. Il rencontra l’animal divin au pied de falaises de glaces. Le noble félin le guida à travers vents et neiges, au travers de cimes gelées. Plus ils avançaient, plus les esprits maléfiques étaient nombreux.
Le tigre et Arcan'Rok devaient faire preuve de plus d’acharnement à chaque nouvelle rencontre.
Après des jours, peut-être même des années, ils arrivèrent au sommet d’une falaise surplombant un large cirque au centre duquel se trouvait Elothen, entouré de ses quatre gardes personnels. Le combat fut plus violent que tous ceux qu’il avait livrés auparavant. Bien que les gardes furent écrasés assez rapidement grâce à l’effort commun d’Arcan'Rok et du tigre, les barrières psychiques du dieu étaient d’une puissance redoutable. Il fut vaincu de justesse et dans les quelques secondes suivantes, Arcan'Rok s’évanouit.
Lorsqu’il reprit ses esprits, le tigre était assis non loin de lui, proche de la gemme.
L’envoyé de Lucosa se mit donc en position pour accomplir le rituel qu’il avait appris sur le parchemin. Il retranscrit le sceau sur la glace et se mit à réciter des paroles étranges. Quelques temps plus tard, une belle elfe siégeait en face de lui, le tigre ayant disparu.
Ils rentrèrent tous deux au domaine de Lucosa et plus personne n’entendit parler de d’Elothen.
Afin de remercier Arcan’Rok, Altaïca unit ses pouvoirs à ceux de sa mère afin de lui conférer une grande résistance au froid et de lui offrir sa rédemption. Il devint alors Nordique, le damné Arcan’Rok n’était plus.
Afin de remercier ses déesses, il fonda Les Thylacins d’Altaïca, sous l’emblème des tigres blancs. Le but de cette guilde est de prôner la faveur de ses dieux et d’évoluer en direction de la sagesse et du devoir tant sur le plan physique que psychologique sur les bases de la méditation et de la transe, tels des shamans. Depuis lors, cette guilde irrémédiablement rattachée à l’Assemblée des loups évolue de son propre chef, mais reste soudée au plus haut point aux Loups de Lucosa.

Les règles internes étaient, a priori, les mêmes que celles des Loups.

Chapitre XIV : Le Temps de la Vengeance

Adelthorn, un démon - apparemment – se présenta un jour ne les terres de Necrark, afin de proposer une alliance cruelle contre la guilde de la Flamme Bleue, faisant sa loi en Dragostina.

Cette même personne se présenta en Tarkia.
Après acceptation de cette lutte, les seigneurs se réunissaient en un caveau gardé bien secrètement. Sur place, aucun ne pouvait voir le visage de l’autre, masqué, dans un noir quasi-total. Ceci permit d’éviter bon nombre de fuites, parait-il.

Il fallut donc mettre des plans de batailles et une économie en marche.
Puis vint le temps des affronts. Tous les seigneurs devaient rejoindre la cause de la Cascade Pourpre t combattre sous ses couleurs, aussi, toutes les guildes furent quittées, les Loups y compris.

Des assauts sans fin furent lancé sur la Flamme, durant un mois, environ, cette dernière vacilla avant de se transformer en cendres.
- certains seigneurs de cette guilde disaient d’ailleurs que les « cendres sont fertiles » -

Un mois plus tard, après des carnages démesurés, presque une extermination, la flamme n’était plus et annonçait sa capitulation en place des annonces.

- Note : ici encore, les archives sont incomplètes, la cascade pourpre s’étant bien gardée de divulguer les informations –

Chapitre XV : Les Ames Noires

Suite à un anéantissement de la Flamme Bleue, les Ames Noires décidèrent de les venger, jugeant que ce massacre était pour le moins intolérable.
Leur première cible fut L’assemblée des loups.
Bien que les royaumes de la Cascade Pourpre aient combattu la Flamme Bleue sous une bannière propre, les Ames Noires ne firent pas dans le détail, et toute la guilde des Loups subit leur courroux.

Un par uns, les royaumes des Loups furent anéantis purement et simplement.
En un mois, jour pour jour, les terres de la guilde n’étaient que ruines.
Seuls les seigneurs et quelques hommes fuyant devant l’ennemi.

S’en suivit une période de crise au sein des Loups.
Les seigneurs se révoltant quelque peu contre leur dirigeante, en lui faisant comprendre clairement qu’elle avait commis une grande erreur en intégrant la cascade Pourpre.
Elethin le sombre, qui avait pris la tête des armées y laissa la vie.

Suite à cela, l’assemblée fut dissoute, certains partirent chez les Thylacins d’Altaïca, d’autres devinrent indépendants, d’autres encore intégrèrent les rangs des descendants de l’Est, dont l’une des louve, dame Isatis devint la régente.

Pour ce qui en est d’Occalina, comprenant son erreur, donna les commandes du petit peuple elfe noir à sa cousine, Elkania, fille d’Elethin.
Le petit groupe exila une nouvelle fois dans els montagnes du Nord, pour s’unir à quelques nordiques, qui plus tard, fonderont Kalahïn.
Occalina, elle, partit avec eux, mais en lâchant toute prise sur la régence, elle se recueilli durant quatre ans.

Chapitre XVI : Le chemin de la sagesse

Les quatre longues années étaient passées, Occalina donnait quelques conseils de gestion à sa jeune cousine.
Les elfes s’intégrèrent aux nordiques grâce à leur savoir et peuple prospéra suffisent pour fonder un royaume.
Le code de conduite de cette peuplade était, dicté par Occalina, le respect de l’autre, la compassion et l’objectivité.
Choses qui sont des plus difficiles à maîtriser.
En se recueillant, Occalina avait découvert de nombreuses choses. L’émancipation de l’esprit, le détachement de soi même, la maîtrise des énergies. Ceci après un long travail personnel.
Puis, vint un soir de printemps, ou, assise contre un rocher, elle pratiquait une méditation contemplative, qui consiste à simplement regarder la beauté des choses. Ce soir là, elle ressentait les énergies de toute chose avec bien plus d’intensité que tout autre jour, au point de voir les auras de chaque, rocher, chaque arbre, chaque oiseau fondant le ciel.
Plus elle se focalisait là-dessus, et plus il lui semblait que sa propre énergie augmentait.
Vint alors, un nuage de lumière blanche arrivant face à elle, à une vitesse des plus rapide, bien qu’étrange et inconnu, ce phénomène ne l’effrayait pas le moins du monde. Captivée, elle regardait le nuage arriver droit sur elle.
Lorsqu’il le traversa, elle se sentie d’une légèreté incomparable, d’un détachement hors du commun, comme si le monde était elle et qu’elle était le monde, tout simplement, elle avait conscience d’être une partie d’un tout, unique.
Le nuage disparu alors. Elle resta quelques temps songeuse, puis, Occalina sentit que quelque chose avait changé en elle. Elle connaissait l’art du combat, d’une manière des plus précises, en fait, elle avait décuplé l’harmonie corps esprit.
Les ressentis des auras était maintenant chose normale et automatique.
Une grande zenitude l’envahie, qui dès lors ne la quitta plus.
Ce fut ce jour qu’Occalina accéda au stade de l’illumination.

Chapitre XVII : Celerna Ilonë

Lorsque Occalina retourna en Kalahïn, auprès de sa cousine, elle se mit en quête d’enseigner à elle et aux autres cette sagesse et les pouvoirs qu’elle contient.
Aussi, elle dû reprendre la régence du royaume, afin de fonder officiellement un rassemblement de membres désirant découvrirent évoluer en ce sens.

Ainsi fut créé la guilde de Celerna Ilonë, ou énergie astrale en une langue peu connue qu’est le Calide, langue apportée de Calidae.

Citation :: Les années avaient passé en grand nombre depuis le temps où Occalina s’était réfugiée loin de Dragostina, dans les contrées divines de Lucosa.

L’Assemblée des Loups avait été dissoute en laissant place aux Thylacins d’Altaïca, qui maintenant suivaient leur propre évolution. Occalina se recueillait depuis de nombreuses années déjà, loin des guildes dont elle était pourtant fondatrice. Elle éprouvait le besoin de se retrouver seule, loin de tout, afin de percer l’un des grands mystères de notre monde, celui du fonctionnement de l’univers et de la corrélation entre toutes choses, vivantes ou non.

Pour cela, un long apprentissage est nécessaire, à commencer par la méditation, afin d’entrer en transe. Il devient ensuite impératif d’ouvrir ce que nous nommons le troisième œil, afin de discerner clairement les énergies et les chakras. Bien que tout être les utilise sans en avoir conscience, tout du moins très peu d’entre eux, quelques élus seulement, les personnes percevant ces énergies peuvent les contrôler et les utiliser d’une manière bien plus efficace.

Plus l’elfe avançait dans cette voie, plus elle découvrait de nouvelles choses…
En un premier lieu, elle compris que cela permettait avant tout de ressentir la vie là où elle était, sous forme de vibration, de capter son énergie afin de se l’approprier, de s’en emplir, ce qui a pour effet de garder en de nombreuses circonstances une paix de l’esprit ainsi qu’un corps saint et donc d’affronter les événements sous un angle plus objectif et plus réfléchis.

Cela permet, en un second lieu, d’être plus attentif aux choses, aux coïncidences, qui ne sont point de simples hasards, ainsi qu’aux masses d’énergies en transit dans l’ensemble de l’univers, afin de se ressourcer.
Tout cela amène à une vision plus claire des choses, à des points de vue plus objectifs, à plus de sagesse, bien que cette quête soit infinie.

D’autre part, la canalisation de cette énergie ouvre de nouvelles portes sur d’autres dimensions et d’autres mondes.

La sortie hors corps, permettant de laisser notre inconscient prendre le dessus sur notre conscient et par la même de laisser notre âme nous diriger, sortir de notre corps matériel et de partir explorer l’univers, de plus en plus loin en maîtrisant de mieux en mieux le phénomène.
Le magnétisme, source mystique d’énergie permettant de soigner les maux, de découvrir de l’eau ou autres choses grâce à certains ustensiles amplifiant notre propre champ énergétique ou encore de développer le mentalique, science de déplacer des objets par la pensée et de lire dans les pensées d’autrui.

De plus, le monde des esprits et le monde divin s’ouvrent également. Il devient possible d’entre en contact avec les dieux ou les morts ainsi que les âmes errantes.

Ensuite, vient le monde de la magie universelle, ou divine. Tout mage ou démon doté de pouvoirs étranges fait appel à cette masse d’énergie afin de la retranscrire sous forme de sortilèges, mais sans pour autant en avoir obligatoirement conscience. Le fait de se relier directement à cette énergie permet d’augmenter la puissance d’un sort, d’en augmenter sa maîtrise et sa précision et donc le résultat.

Tout cela n’est régit que par les lois de l’univers, et c’est cela qu’Occalina essayait et essaye encore de développer afin de le comprendre et de le transmette à toute personnes désireuse de cela, tant que la cause en reste noble.
Elle désire également accéder à un état de conscience dit supérieur (état d’éveil), non dans le sens où l’état normal (état de veille) est inutile, mais dans le sens où il ne permet point de comprendre certaines choses, ni d’accéder à la liberté de la raison. L’état d’éveil est d’une perception plus affinée.

Pour cela, l’elfe pensa qu’il serait bénéfique, voir nécessaire de se regrouper afin de partager opinions et expériences, pour progresser en ce sens.
Occalina se mit donc en quête d’un lieu propice à cela. Durant des mois, elle parcouru Dragostina, passant par des contrées inconnues, dont aucune trace ne figure dans les bibliothèques ou universités d’Akisroc. Entre jungles, déserts, montagnes enneigées, les excursions furent nombreuses avant que vienne le jour où l’elfe, accompagnée des quelques uns de ses hommes, trouva une petite vallée bordée d’une immense forêt, comme il n’en existe que très peu. Les arbres semblaient être là depuis toujours, prodigieusement hauts et solides, âgés sans aucun doute de plusieurs siècles chacun. Ces végétaux dégageaient une source d’énergie incroyable et Occalina en fut plus que surprise, jamais elle n’aurait
pensé qu’une forêt contienne autant énergie. Sur le coté de la vallée, une rivière s’écoulait paisiblement. Envoûté par les lieux, le petit groupe décida de remonter le lit de la rivière, afin de profiter de la splendeur des lieux et, quelques centaines de mètres plus haut, au fond de
la vallée, ils découvrirent des ruines.
Au centre, cela ressemblait aux vestiges d’un temple, sans doute très massif. Tout autour, se dressaient des traces de constructions en pierre, plus ou moins grandes, montant quelque peu sur les premières hauteurs.
Surpris de trouver en des lieux si reculés des traces de civilisation, le petit groupe décida de repartir dans les contrées bien connues de Dragostina afin de revenir ici avec des historiens et archéologues ainsi que le matériel adéquat.

De retour en ces lieux fantastiques, le campement fut posé pour plusieurs jours et tous se penchèrent sur les tâches qui leur furent attitrées. Quelques jours plus tard, les archéologues mettaient à jour des textes anciens, qu’ils cherchèrent à traduire. Et, après de longues nuits de déchiffrage, ils conclurent que les premiers habitants des lieux avaient nommé cette vallée Celerna-Ilonë (qui, apparemment, signifiait « l’énergie astrale » dans la langue des anciens) et qu’ils s’étaient installés ici à cause de la quantité d’énergie que cette forêt dégageait, ce qui est des plus propice à une bonne évolution. Le temple, à priori, était construit sous une forme pyramidale, ce qui a pour effet d’accentuer l’énergie en son sein, en la canalisant.

Après ces découvertes, Occalina décida d’implanter ici même les bâtisses pour le groupe qu’elle voulait former et renomma le lieu comme dans l’ancien temps : « Celerna-Ilonë ».

Citation :: Conduite des membres de Celerna-Ilonë

- Article I : Engagement au sein de la guilde :

• Article I.1 :
En entrant dans cette guilde, tu acceptes de subir une période de test de quatre ans (hrp: 2 mois)
Durant cette période, tu devras faire tes preuves en herpë parlé, tu devras accepter les décisions de l'ensemble de la guilde et du Haut Conseil.
Au bout de quatre ans seulement tu deviendras un membre à part entière. Durant ces mois de test, à tout moment le Haut Conseil peut décider de se séparer du nouveau membre, aucune il sera donné deux mois (hrp: 2 jours) pour trouver une nouvelle guilde.

• Article I.2 :
En rejoignant la guilde, tu deviens un Moki, ce qui signifie que tu fais partie intégrante de Celerna-Ilonë et que tu es donc tenu de suivre les décisions générales de la guilde.

• Article I.3 :
Tu devras impérativement parler le langage Herpë.

• Article I.4 :
Tu t’engages à respecter la charte, décrivant une conduite générale à laquelle il est impératif de se plier.

• Article I.5 :
Tu t’engages à respecter la politique de guilde indiquée dans le temple de Celerna-Ilonë.

• Article I.6 :
Tu seras actif dans ton royaume et au le temple.
Les longues absences injustifiées seront étudiées par la Grande Shinaya.

• Article I.7 :
Bien que nous ne lancions que rarement des offensives, tu te dois d’entretenir une armée conséquente. (guerres, ripostes, aide militaire envers une autre guilde).

- Article II : Règles de conduite générales :

• Article II.1 :
Tu respecteras les Pactes de Non Agression et les Alliances, sans quoi tu t’exposes à assumer tes actes par une réparation (militaire ou économique, selon les cas).

• Article II.2 :
Tu respecteras tes ennemis ainsi que les membres de la guilde (pas d’insultes,…) ou tu subiras de lourds châtiments.

- Article III : Aides économiques et militaires internes:

• Article III.1 :
Tu aideras les membres de la guilde économiquement et militairement, dans la possibilité de tes moyens.

• Article III.2 :
Tu es en droit de demander une aide économique et/ou militaire aux membres de Celerna-Ilonë qui feront leur possible pour te l’attribuer.

- Article IV : Aides économiques et militaires externes :

• Article IV.1 : Aide économique :
Sans aucune demande au préalable, tout seigneur peut fournir une aide économique à qui bon lui semble.

• Article IV.2 : Aide militaire :
Tout membre désireux d’aider militairement un royaume externe à la guilde devra en demander l’autorisation à la Grande Shinaya, ou au Haut Conseil avant de lancer tout mouvement de troupes.

- Article V : Conduite en cas d’attaques encaissées :

• Article V.1 : royaume de taille raisonnable, non lié par un pacte (Alliance, Trêve, Non Agression)
Toute attaque subie par l’un des notre se verra encourir une riposte unique (que l’attaque soit gagnée ou perdu et que la riposte soit gagnée ou perdu, ceci dans un but de risques équivalents).
Si les choses s'enveniment (plus de deux attaques lancées de chaque coté), en avertir au plus vite la Grande Shinaya ainsi que l’Isha.

• Article V.2 : Royaume d'une superficie une fois et demi plus étendu que le membre de la guilde visé:

Toute attaque subie par un royaume une fois et demi plus étendu se verra recevoir deux ripostes de la guilde par attaque lancée (que l’attaque soit gagnée ou perdu et que la riposte soit gagnée ou perdu)

• Article V.3 : Pacte de Non Agression :
Pas de riposte. Missiver le royaume en question en demandant des explications et un remboursement. Du même temps, informer la Grande Shinaya ainsi que l’Isha , lui communiquer la ou les réponses du dit royaume.

• Article V.4 : Alliance :
Pas de riposte. Informer au plus vite la Grande Shinaya qui s’occupera de régler de la
situation.

• Article V.5 : Attaques encaissées non justifies :
les Mokis sont autorisés, dans ce cas a riposter par deux fois, ceci n'est nullement une obligation.
ce sera souvent mis en application dans les cas suivants : refus de réponses de la part de l'agresseur, missive complètement déplacée (hrp)
L'agresseur se verra recevoir une missive de la part du Mokis concerné lui expliquant le cas et les méthodes qu'il doit, s'il revient, mettre en application.
[hrp: ceci afin de viser à développer le rp sur LNM]

• Article V.6 : Relations Externes
Tu informeras la Grande Shinaya de toute situation difficile avec un royaume extérieur ou intérieur à la guilde avant d’entreprendre des actions individuelles.

- Article VI : les sanctions internes :

• Article VI.1 : Les avertissements :
Au nombre de trois avant exclusion de la guilde, les avertissements prennent en compte les erreurs sans conséquences morales (humour mesquin ou ironique mais blessant) ou sans grandes conséquences pour la guilde, le seigneur visé aura sept mois [7 jours hrp] pour trouver une guilde d’accueil et quitter Celerna-Ilonë.

• Article VI.2 : Les expulsions :
Utilisées à titre exceptionnel, sont dues à une erreur de conduite jugée intolérable (mépris, insultes, ignorance des consignes de guilde, etc).
Le seigneur en question se verra exclu sur le champ et livré à lui-même.

Charte des guildes :

- Article I : Les traités :

• Article I.1 : Les Pactes de Non Agression :
Toute guilde peut faire une demande de Pacte de Non Agression, celle-ci sera étudiée par le Haut Conseil.

• Article I.2 : Les Alliances :
Toute guilde disposant d’un Pacte de Non Agression peut faire une demande d’Alliance, celle-ci sera étudiée parle Haut Conseil.

Note : Celerna Ilonë vise à conserver son indépendance, aussi certains pactes peuvent être acceptés pour une courte durée (aide durant une guerre et autre). Ils ne figureront pas, dans ce cas, sur la charte.

- Article II : Les aides militaires :

• Article II.1 : Pour les Alliances :
Toute Alliance peut demander une aide militaire, en fournissant les raisons du besoin. Celle-ci sera étudiée par le Haut Conseil. Cette aide peut être de deux sortes :
* Diplomatique, en premier lieu
* Militaire, si aucune solution n’est trouvée à l’amiable.
Les Alliances priment sur les Pactes de Non Agression.

• Article II.2 : Pour les Pactes de Non Agression :
Toute guilde disposant d’un Pacte de Non Agression peut demander une aide militaire dans le cas d’une urgence, en fournissant les raisons du besoin. Celle-ci sera étudiée par le Haut Conseil. Elle se verra refusée automatiquement pour les raisons qui suivent :
* Mise en cause d'un autre Pacte de Non Agression
* Mise en cause d'une Alliance

• Article II.3 : les indépendants et guildes non liées par un pacte :

Toute guilde ou tout seigneur peut demander une aide.
Le demandeur doit, dans ce cas, fournir explications et motifs très détaillés.
Cette demande sera étudiée par le Haut Conseil.

- Article III : Les aides économiques :

• Article III.1 : Pour les Alliances :
Toute Alliance peut demander une aide économique, celle-ci sera étudiée par la Shinaya.

• Article III.2 : Pour les Pactes de Non Agression :
Toute guilde disposant d’un Pacte de Non Agression peut demander une aide économique, en fournissant les raisons du besoin. Celle-ci sera étudiée par la Shinaya.

u]• Article III.3 : les indépendants et guildes non liées par un pacte :[/u]
Toute guilde ou tout seigneur peut demander une aide.
Le demandeur doit, dans ce cas, fournir explications et motifs très détaillés.
Cette demande sera étudiée par le Haut Conseil.

- Article IV : Les ruptures de Pactes de Non Agressions et les trahisons :

• Article IV.1 : Les ruptures de Pactes de Non Agression :
Ces ruptures peuvent entraîner la colère de Celerna-Ilonë, les contrevenants s’exposent à de possibles représailles.

• Article IV.2 : Les trahisons :
Toute Alliance trahissant sans sommation notre guilde s’expose à de graves sanctions militaires.

- Article V : Espionnage :

• Article V.1: Tolérance :
La guilde tolère sur ses terres les espions des guildes liées par un Pacte de Non Agression ou un Pacte d'Alliance.

• Article V.2: Réciprocité :
Toute guilde liée par un Pacte de Non Agression ou d’Alliance demandant le retrait des espions de Celerna-Ilonë de leurs terres verra le retrait immédiat de ces derniers, en retour de quoi nous leur demanderons d'agir de même envers nous.

- Article VI : Attaques anonymes :

• Article VI.1 : les Alliances :
Toute attaque anonyme détectée comme provenant d’un allié engendrera des complications quant au lien unissant nos guildes (arrangement à l’amiable, riposte possible, rupture possible du pacte).

• Article VI.2 : Les Pactes de Non Agression :
Toute attaque anonyme détectée comme provenant d’un Pacte de Non Agression engendrera des complications quant au lien unissant nos guildes (une riposte automatique, rupture possible du pacte).

• Article VI.3 : Autres Cas :
Toute attaque anonyme détectée se verra recevoir en retour deux ripostes de la part de notre guilde.
Si le royaume attaquant est d'une superficie une fois et demie plus supérieur à celle du membre de guilde visé, il s'expose à un total de quatre ripostes de la guilde.

- Article VII : tendance de la guilde :

• Article VII.1 : Neutre :
Nous ne lançons point d’offensives sauf pour riposter. Notre cause n’est pas dans la guerre.

• Article VII.2 : Loyale :
Nous nous engageons à respecter ennemis et amis, à ne pas les prendre en traître, sauf si l’ennemi lui-même est reconnu comme fourbe et/ou déloyal.

• Article VII.3: Diplomatie :
Avant de déclarer une guerre, la guilde s’engage à passer par des négociations, et à prendre du recul pour les décisions, ce qui peut amener les déclarations de guerre quelques mois (rp) après l’origine du conflit.

Quelques membres des Thylacins d’Altaïca rejoignirent les rangs ainsi qu’un ex chevalier du Graal, l’honorable sieur Bewam, oncle d’Elkania, par alliance du père de cette dernière avec la soeur de Bewam.

Voici ici un document retracé grâce aux archives retrouvées en terre
des Loups.
Elles sont malheureusement incompletes, aussi, nous ignorons le prère d'occalina et de Zian-Heï.

Chapitre XIX : retour aux sources

Au premier jour de janvier de l’an 60, Occalina des Loups décida de suivre une retraite.
Elle légua son titre de Grande Shinaya à son frère, Zian-Heï.

Elle choisi de se mettre à disposition de quiconque en aurai besoin pour évoluer.

Aussi, le Grand Shinay prit sa première décision, qui fut de retourner en l’archipel de Calidae.
Ceci dans plusieurs buts, reconstruire un temple à la mémoire de Lucosa en les terres premières
D’une part.
Favoriser un travail de la forge afin de le mettre au service de Dragostina.
Le savoir faire des elfes de Lucosa joint à un métal, le Tethil, alliage dont les ingrédients sont connu de ce seul peuple permettent une forge de sabres d’une grande qualité.
Légers, maniables, tranchants.
De plus, les forgerons sont spécialisés dans le domaine de l’armure.

Aussi, le peuple de Kalahïn redevint le peuple Calide. Les elfes partirent sur de longs bateaux en profitant d’une période ou les mers le permettent.
Long voyage de plusieurs semaines afin de partir de Nord jusqu’à l’extrémité sud de Dragostina.
Il s’implantèrent sur les ruines de Calidae au vingtième jour du mois de février de l’an 60.

Chapitre XX : note sur la légendaire Sahyna

Dans les temps reculés de l’archipel de Mû, lieu d’incarnation de la déesse Lucosa, quelques légendes furent découvertes sur des écrits de pierre.

Ces légendes demeurèrent dans le peuple devenu, ou plutôt redevenu le peuple Calide.

Ces textes racontent qu’une personne prendra une place importante au sein de la communauté elfique.
Cette dernière sera dotée d’un don de prescience.
Celui-ci ne lui permettra pas de voir l’avenir en lui-même, mais de voir des possibilités d’avenir.

Nul ne sait d’où viendra cette personne, mais chacun connaît le titre qu’elle portera : Sahyna.

Cette personne mènera le peuple vers une liberté de l’esprit et une liberté physique, loin de la cruauté et basée sur le respect de l’autre.

Certains racontent que le temps de cet être est arrivé, mais nul n’ose le dire à voix haute.

Chapitre XXI : Le démon Morzl

Durant les mois d’octobre et novembre de l’an 67, un démon nommé Morzl fut réveillé.
Il s’agissait la d’un démon d’une puissance redoutable. Ses armées furent capables de lutter sur tous les fronts de Dragostina à la fois.

On apprit avec le temps qu’un calice pouvait le ramener à la vie, ce qui fut fait, sans aucun doute. Les armées démoniques partirent du Nord pour s’étendre sur tout Dragostina, sortant de terre, dévastant les contrées sur leur passage. Les nuées recouvraient les terres vertes, dévalant les pentes et enfonçant les portes. Les armées dragostinniènes réagirent de différentes façons. Certains profitèrent du chaos s’installant pour piller et piller encore, d’autres défendirent leurs terres, et d’autres encore s’unir pour combattre le démon dans son antre.

Sur l’un des fronts, les armées Calides, sous els ordres du capitaine Zian-Heï, luttaient contre les arrivants. Les navires ennemis furent nombreux et les dragons Calides ne purent empêcher l’accostage.
Deux des îles principales de l’archipel furent perdues. Une partie de la population fut exterminé. Les armées et les survivants bâtirent en retraite sur l’île principale.
Celle-ci, plus ancienne était plus facile à défendre et les troupes de Morzl ne purent passer. Elles furent anéanties et les autres îles purent progressivement être reconquises. On estime toutefois les pertes Calides à plusieurs milliers d’elfes.

Durant la lutte sur Calidaë, un groupe de soldats d’élite et de cavaliers partirent sous les ordres de la reine Calide, Occalina des Loups, elle-même accompagnée de sa maîtresse d’arme : Ghanima.
Le détachement partit d’urgence dans les monts du Nord de Dragostina, plus loin que les terres pacifiques de Godefroid le sage. Là bas, l’armée rejoignit les autres soldats de Dragostina.
Occalina, de par son expérience, fut chargée de commander « l’armée de Dragostina » et s’est après une mise au point stratégique que l’assaut contre le donjon de Morzl fut donné.
Ce fut le lieu ou la bataille fut la plus sanglante. Les armées s’affrontant regroupaient des dizaines de milliers d’hommes, d’orques, de skavens, et bien d’autres races et montures.
La lutte dura plusieurs jours avant que l’armée dragostinniène de vainque en détruisant le calice, pièce maîtresse de Morzl.
Au court de cette bataille, la reine Occalina fut violement blessée et sombra dans un comma profond.