C'était la nuit, Eldanis, dans le duché, dormait. Mais son sommeil était léger, agité et ses rêves, étrangement, semblaient réalité...
Voyant, dans ses songes, une amazone l'appeler.
Le matin vient, et Eldanis, sans rien dire, va préparer ses affaires, ou plutôt les biens nécessaires à un long voyage, vers l'Hyperboréa.
Nul ne la voit, nul ne semble la voir. Avec un sourire las, résigné, mais sans faiblesse, elle lace ses bottes, ajuste le carquois sur sa jument, l'enfourche, et s'en va. Sans un regard, sans une larme; au pas d'abord, au trot ensuite. Ne pas perturber, ne pas réveiller, faire comme si tout cela, jamais, n'avait existé...