Ouidia

Personnages emblématiques :

Ildiko : Reine d'Ouidia. Fille de Dusios le dragon, ancienne immortelle et vierge guerrière. Aujourd’hui elle est une simple femme mortelle. Elle a perdu son grand amour Barios avec qui elle eut un fils, Divico.

Divico (47 - ?) : Fils de Barios et d’Ildiko, héritier du trône d’Ouidia.

Vaturus (30 - ?) : Filid d’Ouidia. Il assure le pouvoir sacré et conseille la Reine.
Il est barde, poète, devin, médecin et juge. C’est le druide le plus important sur les terres d’Ouidia et il est aussi le précepteur de Divico. Il participa à la mort de Morzl et à la destruction du Calice.

Akichorios (28 - ?) : Son vrai nom est Rolf. Il est chef des gardes royaux ; il est également, en tant que Champion de la Reine, chef des armées d’Ouidia. Fils de Raggnar le nordique puis fils adoptif de Boios. Il est frère de lait de Vaturus et du défunt Barios.

Cannatos (25 - ?) : Héraut d’Ouidia et porte parole de la reine au Temple de Celerna-Ilonë. Il est fils de Bocca, fille de Gobbos.

Meddilos (15 - ?) : Médecin d’Ouidia. Il est fils de Gutuater, fils de Lugaid.

Doratio : Portier d'Argodunum. Il est fils de Clutios, fils de Camminos.

Cúnendil : Elfe d'un clan de la forêt de Tannen, Capitaine des archers de Tannen. Il est le fils du roi des elfes de Tannen, Aëlindel.

Roudos : Fils de Bilio le charpentier. Capitaine des chevaliers de l'escadron royal, jadis berserker. Après son action en Tolharëndor, il fut promu capitaine de la chevalerie.

Couinnos : cocher d'Akichorios

Baïtos, le fou : fils d'Allatus et capitaine des cavaliers de Litania. Il mena une charge héroïque de ses cavaliers contre des troupes innombrables ce qui lui vallu les surnoms de fou ou d'insensé. Il trouva la mort en 78 lors d'une guerre contre l'Eveil des Autres.

Oikeia aux crocs de fer : fils de Volkea, chef du clan des Loups gris de la tribu Kownee du peuple nordique Kymrü. Avec l'intervention de Cuno, Bodua et Roudos, il devint chef des kownees et prêta allégeance à Ouidia.

Iestino, le beau : fils de Calgos et capitaine des piquiers d'Aballo. Il trouva la mort en 78 lors d'une guerre contre l'Eveil des Autres.

Seigneurs des Quatre Provinces :

Caruos, l'ardent : Seigneur de la province de Bergusia. Il est fils de Damos, fils d'Alco.
Pritios, le poète : Sage de Bergusia. Il est fils de Docni, fils de Molatus.
Turcos, le sanglier : Chef des armées de Bergusia. Il est fils de Mocco, fils d'Orco.

Camulos, le sage : Seigneur de la province d'Aballo. Il est fils de Calgos, fils d'Ordos.
Cassidanos, le prêtre : Sage d'Aballo. Il est fils de Brixta, fille d'Anatia.
Bodua, la corneille : Guerrière, Chef des armées d'Aballo. Elle est fille de Cavannos, fils d'Ico la terrible.

Eporedos, l'impétueux : Seigneur de la province de Litania. Il est fils de Cassica, fille d'Epos.
Veletos, le voyant : Sage de Litania. Il est fils de Vati, fille de Liciata la douce.
Cuno, le loup : Chef des armées de Litania, le plus grand héros d'Ouidia après Akichorios. Il est fils d'Eporedos.

Trexius, le fort : Seigneur de la province de Brogia. Il est fils de Maros, fils d'Ollos.
Barnaunos, le juge : Sage de Brogia. Fils de Rextus, fils de Bratus.
Volca, le faucon : Chef des armées de Brogia. Il est fils d'Erno, fils de Singoria la belle.

Arbre Généalogique :



Honneurs aux morts :

Dusios (mort en 43) : Puissant dragon père d'Ildiko. Il tua Boios et fut tué à son tour par Barios grâce à la lance Mero Gaisos

Boiorix (-17 - 26) : Roi des Dusiovices, père de Ulatos, Boios et Dona.

Boios (8 - 42) : fils cadet de Boiorix et père de Barios, il fut aussi père adoptif d'Akichorios. Il mouru lors de son combat contre Dusios. Ses exploits sont contés dans l'Epopée Cétionne.

Barios (28 - 46) : fils de Boios. Il rencontra Ildiko et en tomba amoureux, il tua Dusios. Il fut tué par Constantin. Il est le père de Divico qui le vengea en tuant Constantin.

Raggnar (mort en 31) : Chef d'une confédération nordique ennemie des Dusiovices. Il est le véritable père de Akichorios.

Gutuater (mort en 43) : c'était le plus grand druide dusiovice, il fut nommé fils de Lugaid ou fils de Lug à cause des multiples arts qu'il pratiquait, il enseigna sa sagesse à Vaturus.

Présentation du royaume d'Ouidia

Le royaume d'Ouidia est situé au Nord-Est de Dragostina. Ce royaume doit son nom à la rivière Ouidia qui le traverse. Ouidia est pris entre deux massif montagneux de faible altitude et débouche sur une large plaine.

Climat :
Ouidia se trouve à l’intérieur des terres et son climat est donc continental. Les hivers y sont rigoureux et les étés chauds. La précipitation est plus importante au nord-est et est suffisante pour que se développent les deux grandes forêts d’Ouidia.
Le vent dominant est un vent du Nord-Est que l’on nomme Sunarti apportant les nuages nécessaires à l’agriculture. Un autre vent venant de l’Est est craint pour sa violence, il est appelé Alattus, le féroce.

Relief :
Deux massifs montagneux enserrent la rivière Ouidia

Les Monts Dorés :
Il est situé au Nord d’Ouidia. C’est un petit massif montagneux aux sommets arrondis, érodés par le temps. Les plus hauts sommets ne dépassent guère plus de trois mille cinq cent pieds (1000m). Ce massif est un riche gisement aurifère d’où le nom de Monts Dorés.
Ces monts sont recouverts de forêts de conifères, de forêts mixtes ainsi que nombreuses prairies.

Le Massif montagneux de Brogia :
Il occupe tout le quart Sud-Est du royaume et forme une barrière naturelle difficilement franchissable. Cette chaîne est de tout autre nature que les Monts Dorés étant principalement dotée d’un sol calcaire.
L’altitude y est moyenne mais culmine sur la partie sud sur une ligne de crête, les Crêtes de Nemos dépassent les sept mille pieds (2100 m). Le point culminant est le pic de Cavaros le géant, plus de huit mille pieds (2400 m).
On note l’existence d’un important lac, le Lac Lindon. La végétation est de même nature que celles des Monts Dorés mais se raréfie avec l’altitude.

La plaine de Litania :
C’est une large plaine qui s’étend à l’ouest du royaume d’Ouidia. Cette plaine dépasse largement les frontières du royaume. Au Sud s’étalent les impressionnants marais de Lutosia où réside l’île d’Aballo.
Sur les contreforts des Monts Dorés se déploie la forêt de Litania contrastant avec la grande prairie herbeuse qui compose la plus grande partie de la plaine.

Hydrographie :
Le réseau hydrographique du royaume d’Ouidia comporte quatre rivières, un grand lac et d’importants marais.

Le Lac Lindon :
Il est situé au cœur de la chaîne montagneuse de Brogia et la rivière Isara y prend sa source. C’est un lac profond et poissonneux à la jolie couleur bleu nuit.

Ouidia :
Cette rivière a donné son nom au royaume qu’elle traverse. C’est la plus importante rivière du royaume. Elle prend sa source dans la chaîne de Brogia en un lieu nommé Letisama, la source argentée ; cette couleur a pour origine le combat de Barios avec le dragon Dusios qui fit fondre sa cotte de maille, la cotte en fusion s’étala sur le fond laissant des reflets argentés.
Ouidia signifie rivière aux moutons et ceci vient du fait que Barios découvrit Ildiko laissant s’abreuver son troupeau de moutons sur les rives de cette rivière.
La rivière coule vers le nord et s’étend en larges méandres dans la forêt de Tannen puis passe dans la trouée séparant les deux montagnes, elle suit alors son cours toujours en décrivant de larges méandres vers le sud-ouest. Une partie de son débit sert alors à alimenter les marais de Lutosia.

Oduna :
Affluent de la rivière Ouidia. Elle prend aussi sa source en Brogia et coule également en direction de la forêt de Tannen où elle rejoint la rivière Ouidia.

Nantua :
Affluent de la rivière Ouidia. Ce ruisseau prend sa source dans les Monts Dorés puis se jette dans la rivière Ouidia dans la Trouée d’Argodunum. C’est une rivière riche en truite.

Isara :
Ce torrent impétueux est lui aussi un affluent de la rivière Ouidia. L’Isara prend sa source dans le Lac Lindon puis dévale les pentes raides du massif de Brogia pour se jeter dans les méandres de la rivière aux moutons.

Marais de Lutosia et l’Ile d’Aballo :
La rivière Ouidia s’étend dans la plaine de Litania en de nombreux bras morts qui alimentent les marais de Lutosia. Ce sont de très grands marais où trône l’Ile d’Aballo.

Faune et Flore

La Forêt de Tannen :
C’est une grande forêt de feuillus, arrosée par les rivières Ouidia et Oduna. On y trouve beaucoup de chênes verts, d’érables et de hêtres, mais aussi des trembles, des bouleaux, des frênes, ormes et charmes ainsi que quelques noisetiers et noyers.
La faune est composée de grands cerfs, de chevreuils, de sangliers, de daims et de bisons des bois ; parmi les prédateurs on compte des loups, des ours, des lynx et de quelques rares tigres. La nuit, les bois sont hantés par de grands hiboux et par des chats-huants, le jour de grands éperviers chassent aux travers des feuillages. Il est fréquent d’observer des corneilles noires et des geais, d’entendre des rossignols.

La Forêt de Litania :
Cette forêt s’étend sur les contreforts ouest des Monts Dorés. Elle est beaucoup moins étendue que la forêt de Tannen mais c’est une forêt mixte. On y retrouve les mêmes arbres mais également des conifères comme des ifs, des sapins et beaucoup d’épicéas, la flore comporte aussi du houx et de grandes fougères.
La faune est à peu près semblable à l’exception des tigres et bisons qui en sont absent et parfois de petits aigles s’y aventurent pour chasser.

Brogia et Monts Dorés :
Ces régions sont constituées de bois et de prairies. Les forêts sont essentiellement des forêts de conifères.
On compte parmi les herbivores des animaux comme des bouquetins, des chamois et des chevreuils ; parmi les prédateurs seulement des ours, des loups et des lynx. De grands aigles et quelques vautours aux larges ailes survolent ces montagnes et au détour d’un chemin on peut croiser un lagopède ou un coq de bruyère. Sur le Lac Lindon, de nombreux canards et oiseaux d’eau nagent à la recherche de nourritures.

La grande pairie de la plaine de Lutania :
C’est une vaste plaine herbacée parsemée de quelques rares bosquets. Les loups et lions des steppes y sont rois ; de puissants aurochs, de rapides antilopes des steppes ainsi que de magnifiques chevaux sauvages broutent l’herbe abondante, aigles et vautours sont également présents.

Les marais de Lutosia et l’île d’Aballo :
Les marais sont bordés de saules, de trembles et de bouleaux ; ils sont riches en plantes aquatiques. D’énormes serpents rodent et peuvent parfois emporter dans leurs anneaux de petits enfants ou des gobelins. Des daims vivent en bordurent des marais se nourrissant des plantes aquatiques.
La végétation de l’île d’Aballo a été entièrement façonnée par la main de l’homme en un vaste verger. Les grands herbivores et les grands prédateurs y sont absents car chassés.

Races et peuples :

Le peuplement est du en partie à la migration des Dusiovices appartenants aux Cétions, peuple apparentés aux Nordiques, puis par un ajout de tribus nordiques attirées par la prospérité du royaume d’Ouidia.
Une tribu d’elfes sylvains peuple la forêt de Tannen, quelques petits clans de gobelins hantent les marais. Certains parlent d’avoir vu des nains dans les Monts Dorés ou des naggas au sud des marais de Lutosia.
Quelques chasseurs elfes sont parfois incorporés dans les armées d’Ouidia et de nombreux gobelins deviennent des espions au service de la Reine.

Histoire d’Ouidia :

L’histoire de l’arrivée du peuple des Dusiovices en Dragostina et en Ouidia est contée dans l’Epopée Cétionne et dans Mero Gaisos. Les terres d’Ouidia devinrent un royaume et fut recensé dans les archives d’Akisroc puis sous la direction de la Reine Ildiko, s’engagea sur la voie de la sagesse en rejoignant la guilde de Celerna-Ilonë. Le royaume devint alors plus puissant et d’autres seigneurs jadis vassaux de Boios se rallièrent sous l’étendard de la Reine Ildiko.

Mythes et Légendes :

Letisama :
Jadis vivait un dragon nommé Dusios et Barios le tua, voici ce que l’on raconte :
« L'eau sortait d'une large et sombre crevasse où brillaient deux pales lueurs. Ces lueurs se rapprochèrent et une forme immense et noire apparue. Un dragon, ver immonde sorti des ténèbres et tins ces paroles :
- Ce lieu t'est interdit, pourceau ! Seule ta mort pourra apaiser ma colère !
C'est ainsi que commença le combat de Barios et du Dragon. Le Ver s'appelait Dusios et il gardait la source, sa fille était Ildiko qu'il retenait prisonnière en même temps que la source mais cela Barios ne l'apprit que plus tard. Malgré le courage du jeune guerrier, le combat tourna en la faveur du monstre. D'un coup de patte il brisa son bouclier si bien que les plus grands morceaux avaient la taille d'épines. Sa queue lui arracha l'épée des mains et l'envoya si haut qu'elle ne retomba jamais. De son souffle il fit fondre sa cotte de maille qui coula jusqu'au ruisseau et pris la forme du lit si bien qu'on nomme cette source Letisama, la très grise. Alors que Barios, couvert de blessures, était sur le point de succomber; Ildiko lui envoya une lance :
- Prends cette lance, garçon ! Elle se nomme Mero Gaisos et tuera le Dragon.
Barios pris la lance et fut soudain pris d'une fureur guerrière et de sa lance il transperça Dusios si bien que du sternum elle passa par le coeur puis par la gorge et sorti par le haut du crâne.
Mais dans son dernier souffle Dusios maudit Barios :
- Soit maudis ! Cette lance te trahira comme elle m'a trahi car tu n'auras pas le droit de connaître l'amour d'Ildiko.
C'est ainsi que mourut Dusios et qu'Ildiko fut libérée. Depuis la lance est tenue à l'écart de la demeure de Barios ainsi qu'Ildiko protégeant Mero Gaisos. Et c'est pour cela que Barios, fils de Boios n'est pas souverain de ces lieux mais seulement régent car il n'a pas pu s'unir avec la vierge guerrière Ildiko, fille de Dusios. »
Tiré de Mero Gaisos

Tertre du Lynx :
Endroit où jadis fut scellée la Lance Mero Gaisos. Elle était protégée par Ildiko et nul ne pouvait s’en emparer. Ildiko s’en servit pour sauver Barios et depuis la Lance ne fut jamais rapportée. On dit que c’est là que fut inhumé Barios le furieux et qu’Ildiko vient souvent s’y recueillir.

La Vouivre des Marais de Lutosia :
On raconte – surtout les gobelins des marais – que dans les marais réside une terrible vouivre. Elle apparaîtrait lorsque tombe le brouillard les nuits de pleine lune. Elle rode alors sur les marais à la recherche de victimes. Une tradition veut que lors des nuits de pleine lune les habitants de l’île d’Aballo s’enferment dans leurs demeures comme le font les gobelins des marais et c’est souvent que l’on rapporte que tel ou tel personne ait disparu.

Le Trésor de Lindon :
Les montagnards de la région raconte qu’un jour un puissant roi fut chassé de ses terres et se réfugia quelques temps en Brogia. Il avait emmené avec lui sa fortune mais ses ennemis le retrouvèrent et il se débarrassa de son trésor au fond du Lac. Il périt alors sur les bords du lac tué par ses ennemis. On dit que ce trésor est maudit et que tous les naggas qui tentèrent de se l’approprier ne revinrent jamais.

Pic de Cavaros :
Personne n’a jamais réussi à gravir ce pic et même les aigles ne s’y aventurent pas. Il est dit que la montagne protège son plus précieux trésor mais personne n’en connaît la nature. Les nains parlent d’or, les elfes de plantes aux vertus miraculeuses et d’autres avancent l’idée que ce trésor serait une arme capable de régner sur le monde. Quoiqu’il en soit personne ne l’a découvert ou personne n’en est revenu vivant.

Armée :

Chacune des quatre provinces possède son armée propre mais lorsque le royaume d’Ouidia part en guerre les quatre armées s’ajoutent aux hommes de la Reine Ildiko ainsi qu’à l’escadron royal. Chacune des quatre armées provinciales est dirigée par le seigneur de chaque province mais en lorsque l’armée d’Ouidia part en campagne hors des terres du royaume alors le commandement de l’armée revient au champion de la Reine car les seigneurs de province ont pour interdit, en tant que rois, celui de quitter leurs terres.

Les différentes unités de l’armée d’Ouidia :

Guerriers d’Ouidia :
Provenant de tout le royaume, ces hommes forment le gros de l’infanterie. On les retrouve en nombre dans les quatre armées provinciales. Ce sont les ambacts (clients) des nobles et chevaliers des quatre provinces.
Leur équipement reste rudimentaire, composé d’armes comme des épées, haches ou lance, parfois des armes de jet comme des frondes ou des javelots ; leur équipement défensif, lorsqu’il existe, est composé d’un bouclier et parfois pour certains d’un casque ou d’une cotte de maille.
A partir de l’an 74 et la réforme de Divico, l’équipement des guerriers s’est vu largement amélioré. De plus de nombreuses nouvelles tactiques de combat furent mises au point comme celle de la Dumarcisia combinant unité de cavalerie et d’infanterie.

Piquiers d’Aballo :
Ces hommes ont tous été formés sur l’île d’Aballo, il reçoivent une solde de la part de la Reine et forment un bataillon spécialisé. Bien qu’ils aient été formés en Aballo, tous n’y réside pas en permanence car une partie est composé d’hommes des autres provinces.
Leur but est de briser les élans de la cavalerie adverse.
Ils sont équipés de solides lances faites à partir du meilleur bois des forêts de Tannen et de Litania ainsi que de boucliers de bois avec des umbos métalliques pour les protéger des assauts de cavalerie.

Berserkers de Brogia :
Ce sont de rudes guerriers fanatiques provenant des montagnes de Brogia. Mourir en brave lors d’un combat est leur rêve. Peu de chose les effraie et leurs terrifiants cris de guerre épouvantent souvent leurs ennemis.
Ils combattent le torse nu peint de motifs guerriers, leurs visages l’est également ; ils possèdent de puissantes et grandes épées forgées dans leurs montagnes. Leur armement défensif est inexistant ; aucun casque, bouclier ou aucune cotte de maille ne les protège.
C'est le seul corps spécialisé à ne pas avoir de capitaine car celui-ci serait inutile à commander une telle troupe de fanatiques.
Aujourd’hui ce corps ne correspond qu’à une infime partie des armées d’Ouidia ne pesant guère sur l’issue des combats.

Archers de Tannen :
Comme les piquiers d’Aballo, ils forment un bataillon spécialisé de l’armée d’Ouidia. Beaucoup des leurs proviennent de forêts de Tannen et de Litania ; certains d’entre eux, parmi les meilleurs, sont des elfes de la forêt de Tannen.
Ils sont équipés de longs arcs et ils excellent dans leur art, surtout les elfes. En cas de combat au corps à corps ils peuvent se défendre grâce à leurs dagues finement aiguisées.

Cavalerie Litanienne :
Ce sont des cavaliers des steppes de Litania. Ils se rassemblent en de grands contingents de cavalerie et vendent leurs services aux seigneurs de Litania ainsi qu’à la Reine dont ils sont les vassaux. Ils excellent dans le harcèlement, le pillage mais leur charge ne se révèle efficace que sur des lignes d’infanterie légère ou d’archers.
Leur armement reste rudimentaire ; épées et lances sont leurs armes de prédilections.

Escadron Royal :
C’est la troupe d’élite d’Ouidia, elle est commandée par le Champion de la Reine. On distingue de l’escadron royal deux corps d’arme : les chevaliers et les gardes royaux.

Les chevaliers proviennent de la noblesse des quatre provinces d’Ouidia, ce sont principalement les fils des chefs et des seigneurs d’Ouidia. Ils assurent également la loyauté des vassaux de la Reine, ils jouent le rôle d’otages même s’ils restent libres car en cas de scission d’un clan ou d’un canton la famille du seigneur servant dans la chevalerie serait mise à mort.
Ils sont lourdement équipés, possèdent une cotte de maille, un large bouclier, un casque, une forte lance ainsi qu’une épée faites pour la taille et forgée par les meilleurs forgerons des Monts Dorés.

Les gardes royaux sont des soldats d’élite à la solde de la Reine dont ils assurent la protection ainsi que de celle de l’héritier au trône, du Juge et du Champion d’Ouidia. Les gardes royaux sont des soldats d’infanterie lourde et possèdent à peu près le même équipement que les chevaliers mais adaptés à leur corps d’arme.

Chefs de clan ou de cantons :
Ils sont à la tête des troupes régulières provenant de leurs terres. Ils possèdent un armement digne des chevaliers mais ils combattent en char. Un cocher dirige le char puis une fois à porté de l’ennemi, le chef guerrier lance ses trois javelots puis descend pour combattre à la tête de ses troupes ou lance un défi aux héros et champions adverses. Les chars ne servent rarement à charger les troupes ennemies.

Capitaines d’Ouidia :
Ce sont des chevaliers à qui l’on confie le commandement des bataillons spécialisés, comme les archers et les piquiers, ainsi que des troupes irrégulières telles les détachements de cavalerie.

Druides :
Les druides ne combattent que rarement mais lorsqu’ils sont présents dans les rangs des guerriers ils lancent alors de terribles et puissants sorts. Toutefois ils n’hésitent pas à se jeter dans les mêlés car tous ont reçu un enseignement militaire.

Gobelins :
Ils ne participent pratiquement jamais aux grands conflits car facilement couards mais sont surtout utilisés comme espions aux services du royaume. On dit que certains d’entre eux sont des assassins de la Reine mais rien ne confirme de tels dires.

Cavaliers mercenaires Kymrü :
Le peuple Kymrü appartenait à la race des nordiques, c’était une nation nomade constituée de plusieurs tribus, elles-mêmes divisées en de nombreux clans. Depuis la mort d’Aethelwulf, il n’existait plus d’unité au sein de ce peuple ; ils vivaient en nomades dans les vastes steppes ne reconnaissant ni roi ni royaume. Les clans et les tribus s’affrontaient régulièrement dans de terribles guerres, certains clans combattaient en tant que mercenaires pour de puissants seigneurs ou rois, d’autres se livraient au pillage de terres voisines. Constantin, le traître, avait eut jadis l’ambition de les pacifier mais jamais il n’y ait parvenu. C’était de bons archers et d’excellents cavaliers, leur aptitude à tirer montés sur leurs chevaux au galop en faisait de redoutables guerriers. Ils furent naturellement choisis par le conseil pour servir de mercenaire.


Les réformes de l'armée

Depuis des temps immémoriaux les armées dusiovices étaient basées sur le principe du clientélisme. En effet les chefs de clans apportaient avec eux leurs hommes puis se rassemblaient sous les bannières des chefs de cantons qui eux même se réunissaient sous celles des princes de provinces, vassaux des rois. Or depuis maintenant plusieurs années Akichorios avait créé des corps spécialisés et indépendants ce qui permettait à l’armée d’Ouidia d’être une entité unique plus facile à coordonner. Ces corps étaient aux nombres de quatre et placé chacun sous la tutelle d’une province ; il y avait les cavaliers de Litania issus des nomades des plaines, les piquiers d’Aballo, les berserkers de Brogia ainsi que les archers de Tannen dont les meilleurs archers étaient les elfes vivant dans cette forêt. Cette réforme avait grandement diminué le pouvoir des chefs de clans et de cantons et avait apporté un vent de colère parmi eux. Une autre réforme avait été la constitution de l’escadron royal composé de l’élite du royaume, les gardes royaux et des chevaliers, fils des nobles des quatre provinces. Le corps des chevaliers permettait d’obtenir une puissante horde de cavalerie lourde et aussi de maintenir les nobles dans le rang en prenant en otage leurs fils.

Réformes de l’an 74 :
Afin de mieux équiper les guerriers d’Ouidia, de mieux les former ; un nouvel impôt fut créer dans le but de distribuer les ressources aux chefs de clans et de cantons afin qu’ils puissent entretenir des guerriers d’élite. Tout ceci n’aurait malheureusement pas suffi à rivaliser avec les royaumes ennemis, aussi il fut décidé de recruter des mercenaires de manière permanente. Ils furent logés en nombre égal dans chacune des provinces et seront ainsi vassaux des seigneurs de province. Une ancienne tactique de combat, appelée Dumarcisia, fut également réhabilitée.
Divico avait ainsi su sauvegarder la société cétionne malgré les réformes envisagées, il s’était aussi rallié les seigneurs de provinces en plaçant sous leurs ordres les futures cohortes mercenaires et la noblesse en les aidant à équiper et former les ambacts.

Dumarcisia :
Ancienne tactique de combat, un temps délaissée, elle fut réhabilitée lors des réformes de 74 sous l’action de Divico. Cette tactique consiste à mêler infanterie et cavalerie. Des guerriers d’Ouidia ainsi que des gardes royaux sont alors montés ; portés en croupe, ces fantassins s’en détachaient au contact de l’ennemi pour protéger la monture des coups portés aux jarrets et, de leur côté, en porter aux chevaux ennemis.

Les quatre provinces d’Ouidia

Organisation du royaume :

Clans et Cantons :
La plupart de la population vit dans de petits villages ou isolé. La base de la société est la famille, plusieurs familles se regroupent pour former un clan dirigé par le chef de clan élu par un conseil d’anciens. Les chefs de clans s’unissent sous les bannières d’un seigneur de canton.

Provinces :
Les cantons sont regroupés pour obtenir une province. Les provinces, au nombre de quatre, sont dirigées par un roitelet, puissant seigneur vassal de la Reine. Dans chaque province on compte également un druide de haut rang servant de conseiller et représentant du pouvoir sacerdotal et un chef d’armée élu parmi les seigneurs de canton. Les rois de province ne peuvent quitter leurs terres par interdit religieux à l’exception du territoire d’Argodunum, leurs chefs d’armée dirigent alors les troupes de la province lors d’expéditions en se plaçant sous les ordres du Champion d’Ouidia.

Pouvoir :
Le royaume est gouverné par la Reine Ildiko. Vaturus, le filid de la reine, étant le druide de plus haut rang du royaume est son conseiller et représente le pouvoir du sacré, il est juge en Ouidia. Le Champion d’Ouidia, Akichorios, est le chef des armées réunies sous les bannières d’Ouidia. Le pouvoir est alors détenu par ces trois personnages ; la souveraineté pour la reine, le pouvoir du sacré pour le druide et le pouvoir militaire pour le champion.

Le Grand Conseil d’Ouidia est constitué par les chefs d’armée, les druides et les rois des quatre provinces ainsi que de la reine, du haut druide et du champion d’Ouidia. Ce conseil de quinze membres est réuni pour discuter des grandes questions. Cannatos est le représentant de ce conseil au Temple de Celerna-Ilonë.

Présentations des provinces :

Litania :



Les steppes et la forêt de Litania composent cette province. Elle est dirigée par le seigneur Eporedos l’impétueux. C’est la province la plus pauvre d’Ouidia et la plus exposée aux invasions. Une large route la traverse amenant une quantité importante de marchands. Le peuple mène une vie pastorale et l’élevage est l’activité principale de la steppe, certains clans sont même semi sédentaires voir nomades. De petites communautés forestières se sont établies dans la grande forêt de Litania.
Acitodunum, le fort de la plaine, est un petit bourg fortifié sur une colline dominant la grande prairie herbeuse de Litania. C’est le haut lieu de Litania là où réside Eporedos.

Aballo :



Le nom de cette province vient de l’île d’Aballo nommée ainsi à cause de son immense verger de pommiers. L’île est entourée par les marais de Lutosia difficiles à traverser. Un pont-levis relit l’île au reste du royaume et empêche les excursions militaires protégeant ainsi la bourgade d’Aballoduron, le marché aux pommes. Des vignes abondent sur les versants ouest des montagnes de Brogia, ces coteaux appartiennent également à la riche province d’Aballo. Les rivières Isara et Ouidia marque la frontière nord de la province.
Camulos, le sage dirige cette province et c’est le plus riche des rois de province que compte le royaume.

Brogia :



Cette province occupe la majorité du massif montagneux de Brogia. On y trouve de nombreux villages de montagne où résident forgerons, bronziers et éleveurs ainsi que de petits villages de pêcheurs sur les rives du Lac Lindon. La source de la rivière Ouidia, Letisama, est un haut lieu religieux où viennent les druides pour accomplir des sacrifices et faire des offrandes aux dieux.
Sur les rives du lac Lindon, perchée sur un éperon rocheux, Senorate domine la route menant au lac. Senorate, la vieille muraille, fut la plus ancienne place forte de Ouidia, fondée par Boios. Elle reste néanmoins de taille beaucoup plus modeste qu’Argodunum. Jadis fondée par Boios elle fut ensuite abandonnée à sa mort, ce n’est qu’au début des années 60 de l’ère dragostinienne qu’elle rejoignit le royaume d’Ouidia.
Trexius, le fort dirige d’une main de fer cette province, lieu de résidence des berserkers.

Bergusia :



Grande province occupant la forêt de Tannen et les Monts Dorés. De nombreuses communautés forestières vivent dans la grande forêt et des villages de montagne prospèrent autours des mines de fer, de bronze et d’or. C’est une riche province aux nombreuses ressources, cependant la Forêt de Tannen reste un endroit très dangereux.
Caruos, roi de la province, a construit sa demeure entre la grande forêt de Tannen et les Monts Dorés. Cette demeure se nomme Viduodunum, le fort des bois ; bien plus qu’une simple demeure c’est une véritable place forte où viennent se réfugier les habitants des villages alentours.

Le Territoire d’Argodunum :



C’est la cinquième province du royaume d’Ouidia. C’est ici que fut fondé le royaume d’Ouidia, ses frontières sont celles de l’ancien royaume avant que ne viennent se joindre les quatre provinces. Ce territoire suit une partie du cours de la rivière Ouidia, s’étend du Sud Est de la forêt de Litania à l’Ouest de la forêt de Tannen, du Sud des Monts Dorés au Nord du Massif de Brogia et à la rivière Isara.
Dans une clairière de la Forêt de Litania réside un haut lieu religieux qu’est le Tertre du Lynx. Sur ce monticule de terre fut jadis scellé la lance Mero Gaisos, c’est là qu’est également enterré le corps de Barios. Un chêne grandit depuis le jour où Barios fut enterré à l’endroit où il fut inhumé.
Argodunum n’est pas une simple place forte mais un oppidium pratiquement imprenable s’il est défendu. La cité fortifiée est la capitale d’Ouidia, c’est le centre du pouvoir, le centre religieux mais aussi le centre commerciale et routier du royaume. Il fut construit là où Barios avait élu domicile sur un éperon rocheux sur les flancs du massif montagneux de Brogia, dominant la trouée séparant les deux montagnes.
Les terres de cette province irriguée par trois rivières sont riches en cultures, la population y est importante et on y compte de nombreux villages et de grandes exploitations.

Société d’Ouidia :

La société est composée d’hommes libres, les soer ; elle est divisée en trois classes distinctes : les druides, les guerriers et les gens d’art. En dehors de cette société résident les doer, les non libres. Les doer n’ont que peu de droits et dépendent pour leur survie des soer. Parmi les doer on compte les esclaves, les enfants et ceux qui étant trop endetté dépendent des soer pour vivre car ne possédant point de bétail ; cette dette leur retire une partie de leur liberté.

Les druides :
Ce sont les représentant du sacré. Ils occupent de nombreuses fonctions dans la société parmi lesquelles échanson, harpiste, portier, médecin, satiriste, conteur, juge, juriste, arbitre, ambassadeur, historien, généalogiste, professeur, devin et prêtre. Leur classe comprend plusieurs grades en fonction de leur savoir. Ils président les cultes religieux et les sacrifices, conseillent les rois et reines. Ils sont craints et respectés, nul n’oserait les contredire car leurs paroles sont sacrées et justes. Les druides qui ne se conduisent pas avec justesse et commettent des erreurs sont alors sévèrement punis ; l’usurpation du pouvoir par l’un d’eux est punie d’une mort violente. On devient druide à la suite d’un long enseignement quelque soit son origine.

Les guerriers :
Les nobles d’Ouidia en font partie, c’est la classe dirigeante d’Ouidia. Ils détiennent la puissance et la force, ils protègent les terres, les biens et les habitants où mènent les expéditions en vue de pillage ou d’expansion, leur rôle est des plus important. Les nobles s’entourent d’hommes d’arme qui sont leurs clients ou ambacts. Les guerriers sont propriétaires de terres et de bétails, ils font tous partie des hommes libres.

Les gens d’art :
Ce sont les artisans d’Ouidia. Ils sont bronziers, forgerons, brasseurs, charpentiers etc… Sans eux la société ne pourrait exister. Ils ne sont pas traités comme des serfs ni comme des esclaves, bien au contraire ils sont traités sur le même pied d’égalité que les autres soer, en tant qu’homme libre.

Le Feth Fiada, la brume des dieux

[hrp] ceci est un Rp justifiant mes absences pour cause d’exercice [/hrp]

Histoire :
Ces récits sont ceux qui ont été découvert dans certaines ruines antérieures à l’arrivée des cétions en pays d’Ouidia.
Le pays d’Ouidia était jadis le pays du dragon Dusios. Il créa et façonna les terres, les montagnes, les cours d’eau, les forêts et enfanta la terre pour y apporter la vie.
Il enfanta aussi Ildiko et la lance Mero Gaisos puis après tout ces efforts il se plongea dans un profond sommeil pendant une très longue durée laissant sa fille errer à sa guise dans cette magnifique contrée.
Le temps passa et un groupe de colons s’installa en ces terres, cette nouvelle population s’agrandit et fonda villes et villages façonnant le paysage à leur envie. Ildiko ne pouvait plus danser dans les bois que lorsqu’il y faisait nuit, elle ne pouvait plus flâner librement sur ces terres. Elle fut obligée de rester cachée la plupart du temps et ne pouvait profiter pleinement des joies que lui offrait ce pays. Parfois certain l’apercevait près d’une rivière ou dansant dans une clairière et des légendes naquirent à son égard.
Un jour elle fut aperçu par un groupe d’homme qui aussitôt la désirèrent, ils la poursuivirent jusqu’à la grotte d’où naissait la rivière que l’on nomma plus tard Ouidia. C’est dans cette grotte que dormait Dusios et malheureusement il fut réveillé avant l’heure. Le dragon entra alors dans une furieuse colère et massacra les intrus, mais sa colère ne fut point apaisée et il partit à travers son pays. Le pire arriva lorsqu’il vu ce qu’il était advenu de ses terres et de la manière dont ils l’avaient violée, sa colère devint une fureur qu’il n’apaisera jamais plus.
Il invoqua alors les dieux qui inondèrent le pays du Feth Fiada, la brume divine qui permet aux peuples de l’autre monde de venir dans ce monde ci. Le dragon aidé des dieux embrasa le pays et massacra tous les habitants. Ildiko fut prise de pitié et conduisit les braves dans l’autre monde et ce fut sa mission pendant de nombreuses années.
Dés lors le dragon prit plaisir à faire le mal et lança alors souvent de terribles expéditions destructrices usant du Feth Fiada pour accomplir ses forfaits. Mais sa force diminua après chaque attaque et malgré qu’il soit accompagné d’une troupe nombreuse, il fut défait puis tué quelques années plus tard par Barios le furieux.

Ce qu’il en est actuellement :
Pour que les hommes d’Ouidia continuent d’honorer le dragon Dusios, les dieux provoquent le Feth Fiada. Les druides sont prévenus à l’avance par les dieux et annoncent la nouvelle à tous les habitants.
Lors du Feth Fiada chacun doit rester enfermé dans sa demeure et entamer un rituel afin d’honorer le dragon. La brume s’étend alors à toutes les contrées d’Ouidia et il est impossible de s’y déplacer car il est impossible de distinguer quoique ce soit. Les dieux et les esprits se promènent alors librement dans le pays d’Ouidia et emmène dans l’autre monde toute personne ne respectant pas le rituel. Certains esprits frappent aux portes et si quelqu’un a le malheur de leur ouvrir il sera emporté lui aussi.
Lors du Feth Fiada, toutes les communications avec l’extérieur sont rompues et il est impossible d’entrer ou de sortir d’Ouidia, les armées ennemies ne peuvent donc y pénétrer.